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Prévenir le suicide à l’aide de l’intelligence artificielle ?
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L’analyse de la parole au moyen d’un outil d’intelligence artificielle permettra d’évaluer les risques de suicide, affirme l’ingénieur en science des données Alaa Nfissi, qui prépare actuellement un doctorat à l’Université Concordia à Montréal. Son projet doctoral porte sur le développement de techniques d’intelligence artificielle permettant la détection automatique d’émotions à partir de conversations téléphoniques.
L’idée, c’est de détecter les émotions à partir de la parole des personnes qui appellent régulièrement les centres d’appel de soutien en raison d’idées suicidaires, explique M. Nfissi, qui est aussi membre du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE). Pour y arriver, il a créé un modèle d’apprentissage profond. À terme, le chercheur espère que son modèle mènera à la création d’un tableau de bord en temps réel dont les téléconseillères et téléconseillers pourront se servir dans leurs interventions auprès de personnes appelantes aux prises avec l’émotion et qui les aidera à choisir la bonne stratégie.
La parole est essentielle à la compréhension de l’état émotionnel d’une personne en crise. Pour cette raison, elle joue un rôle majeur dans la détection des pensées suicidaires. Les gens qui répondent au téléphone dans les lignes d’aide sont formés pour comprendre les émotions des interlocuteurs et savent très bien comment les détecter. Mais aucun système n’étant parfait, l’interprétation des paroles d’une personne suicidaire peut parfois se révéler erronée. La réalité, c’est qu’une intervention de ce type demande beaucoup d’expertise. « Ce que nous voulons faire, c’est de standardiser une partie du procédé de détection d’émotions pour aider tous les agents, dont ceux qui sont moins expérimentés, à prendre les meilleures décisions pour aider les personnes qui appellent ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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Pauha
27/08/2024Cet article met en lumière un projet fascinant mené par Alaa Nfissi, un ingénieur en science des données et doctorant à l'Université Concordia à Montréal. Son travail se concentre sur l'utilisation de l'intelligence artificielle pour évaluer les risques de suicide en snow rider 3d analysant la parole des personnes en crise.