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QAPHA, une nouvelle arme contre le cancer du poumon
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Avec près de 2 millions de décès chaque année, le cancer du poumon se classe au deuxième rang des cancers les plus répandus dans le monde. Aujourd’hui encore, sa forme la plus courante affiche un taux de survie à cinq ans inférieur à 18 % malgré les divers traitements thérapeutiques disponibles. Venir à bout de ces tumeurs reste difficile, en grande partie parce que les cellules cancéreuses développent une résistance médicamenteuse. La cytotoxicité induite par une chimiothérapie à haute dose peut en effet déclencher des modifications épigénétiques dans les cellules cancéreuses. En particulier, certaines modifications chimiques des histones font partie des facteurs épigénétiques qui contrôlent l'expression des gènes et permettent aux cellules cancéreuses de contrecarrer les effets chimiothérapeutiques.
Deux enzymes, l'histone acétylase (HAC) et l'histone désacétylase (HDAC), contrôlent ces modifications chimiques (ajout ou retrait d’un groupe acétyle sur les histones). Dans le cancer du poumon, la surexpression des enzymes HDAC est généralement associée à un mauvais pronostic. Le traitement avec des inhibiteurs de HDAC pourrait améliorer ce pronostic en supprimant la résistance médicamenteuse. Mais à ce jour, seuls quatre inhibiteurs de l’enzyme HDAC ont été approuvés par la Food and Drug Administration des États-Unis, qui fonctionnent surtout sur les cancers du sang et assez peu sur les tumeurs solides.
Récemment, des scientifiques du laboratoire Biomolécules : conception, isolement, synthèse (BioCIS, CNRS/Université Paris-Saclay), ont identifié une petite molécule, appelée QAPHA, qui inhibe efficacement l’enzyme HDAC6. En collaboration une équipe de l’Institut Gustave Roussy, ils ont étudié son mécanisme d’action sur un modèle murin de cancer du poumon. Ils ont pu montrer que l’inhibition par le QAPHA de HDAC6 entraîne la mort cellulaire immunogène (Immune Cell Death) en augmentant certaines protéines associées à la mort cellulaire. Ainsi, même à des concentrations très faibles, le QAPHA induit une régression tumorale complète chez environ 50 % à 70 % des souris traitées par injection intratumorale.
Mais ce n’est pas tout ! Le traitement par le QAPHA déclenche également une réponse immunitaire anticancéreuse durable contre le cancer du poumon chez la souris. Grâce à une étude de protéomique chimique (analyse globale des protéines) de l’espace tumoral, ils ont pu montrer que le traitement par le QAPHA engendre une infiltration des tumeurs par certains macrophages et lymphocytes T cytotoxiques. Et pour cause, il s’accompagne d’une surexpression d’un récepteur reconnu par le système immunitaire à la surface des cellules cancéreuses qui ne peuvent plus passer inaperçues.
Ces résultats encourageants font du QAPHA un nouvel inhibiteur multi-cibles très prometteur, capable à la fois d'induire la mort cellulaire et de renforcer la réponse antitumorale spécifique des lymphocytes T cytotoxiques. L’étude ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques dans le traitement du cancer du poumon.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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Kathleen Dunham
13/05/2025C'est vraiment regrettable que la FDA et les grandes sociétés pharmaceutiques interdisent de nombreux remèdes naturels contre le CANCER juste pour gagner de l'argent.
Je suis quelqu'un de très réservé, surtout quand il s'agit de ma santé ! J'ai décidé de partager mon histoire pour donner espoir et inspiration.
Il y a deux ans, ma fille, aujourd'hui âgée de 21 ans, a reçu un diagnostic de cancer de stade 4 avec métastases osseuses. Elle a suivi une chimiothérapie orale, qui a entraîné une toxicité. Son cœur et ses reins ont été gravement endommagés. Elle ne pouvait ni marcher ni parler sans tousser et a été hospitalisée à plusieurs reprises pour une tension artérielle dangereusement basse. J'ai abandonné les médecins ; j'ai décidé d'arrêter tout traitement médical et de chercher des alternatives. J'ai fini par me renseigner sur les plantes naturelles, ce qui m'a amenée à contacter un herboriste, le Dr Water. Il m'a proposé des produits à base de plantes, que j'ai donnés à ma fille, et sa santé s'est rapidement améliorée. Quelques jours après la fin du traitement, nous avons fait un scanner, qui a confirmé qu'elle n'avait plus de cancer et que ses os étaient en voie de guérison. J'étais folle de joie ; c'était comme un miracle. Cela fait plus d'un an maintenant, et elle est en parfaite santé. Pas d'antibiotiques, pas de probiotiques ; elle prend seulement quelques compléments naturels que le Dr Water nous a recommandés.
Les plantes naturelles peuvent être une alternative parfaite à de nombreux problèmes de santé, mais nous semblons les négliger. N'hésitez pas à partager mon histoire. Voici les coordonnées du Dr Water : +2349050205019 et DRWATERHIVCURECENTRE@GMAIL.COM.
Un grand merci aux Drs Hamza Shazam et Terry Marcelino pour leurs conseils tout au long de mon parcours !
Merci à Jimmy Philip Sacchetti de m'avoir contactée !
Merci à ma famille et à mes amis pour leur amour et leur soutien, et un grand merci au Dr Water, qui a sauvé la vie de ma fille ! Je vous aime tous.