Vivant
Vers un test sanguin pour dépister la maladie d'Alzheimer
- Tweeter
-
-
0 avis :
Le Dr Neil Cashman, qui travaille au Strong Rehabilitation Hospital de Vancouver (Canada), a annoncé avoir mis au point le premier test sanguin capable de détecter l'Alzheimer et d'autres maladies de dégénérescence du cerveau. Le Dr Cashman, un expert international en maladies neurodégénératives, affirme que ce test, développé par la firme canadienne Amorfix sera disponible d'ici un an ou deux. Le test sanguin du Dr Cashman détecte les accumulations de protéines anormales qui révèlent la présence de ces maladies. L'Alzheimer est caractérisé par l'accumulation de protéines amyloïdes dans le cerveau. Elles forment des plaques, dont certains fragments peuvent ensuite se retrouver dans le sang. Le test a pour but de détecter ces fragments qui circulent dans les vaisseaux sanguins.
Actuellement, le dépistage de l'Alzheimer est complexe et pas toujours fiable. Les médecins doivent en effet se fier à des techniques non biologiques comme les tests cognitifs ou encore les tests de mémoire. L'analyse élaborée par le Dr Cashman se voudra aussi une alternative aux ponctions lombaires utilisées pour détecter plusieurs maladies dégénératives du cerveau. En plus d'être douloureuses, les ponctions lombaires ont le désavantage de ne pouvoir confirmer à 100 % le diagnostic. On doit en effet attendre que le patient soit mort et qu'une biopsie de son cerveau soit pratiquée. Outre l'Alzheimer, le test pourra également déceler d'autres maladies de dégénérescence du cerveau.
Il pourra ainsi être utilisé pour détecter les protéines infectieuses responsables de l'encéphalopathie spongiforme bovine, la maladie de la vache folle, et sa variante humaine, la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Il pourra aussi détecter le parkinson ainsi que la maladie de Lou Gehrig. Le mois dernier, la compagnie Amorfix, basée à Toronto a obtenu l'approbation de l'agence canadienne de santé publique pour travailler sur la protéine de la maladie de la vache folle. C'est le premier laboratoire privé en Amérique du Nord qui obtient l'autorisation de travailler simultanément sur les formes humaines et animales du prion.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les nanorobots alimentés par l’urée réduisent les tumeurs de la vessie de 90 % chez la souris
La recherche, menée sur des souris, montre comment ces minuscules nanomachines sont propulsées par l’urée présente dans l’urine et ciblent précisément la tumeur, en l’attaquant avec un radio-isotope ...
Des exercices aérobiques réguliers réduisent sensiblement les risques d'hospitalisation
Une étude de l’Université de Göteborg en Suède montre que la pratique régulière de l’exercice aérobie, c’est-à-dire d’un exercice d’intensité légère voire modérée, mais sur une période prolongée ...
Une pilule intelligente pour surveiller les paramètres vitaux
Des chercheurs du MIT ont développé une pilule ingérable intelligente, nommée VM Pill, qui promet de surveiller en toute sécurité les signes vitaux tels que la respiration et la fréquence cardiaque ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 108
- Publié dans : Médecine
- Partager :