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Vers l'âge de la génétique

Les maladies monogamiques, la prédisposition génétique ainsi que les malformations congénitales forment un groupe important des affections génétiques. En effet, il faut savoir que plus de 9 000 maladies monogamiques ont d'ores et déjà été répertoriées, que 3 millions d'enfants par an naissent avec des malformations congénitales majeures et que 40 % des adultes sont génétiquement prédisposés à des maladies courantes. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que ces affections génétiques auraient un poids économique et social conséquent. Une maladie comme le diabète sucré par exemple, qui touche au moins 140 millions de personnes dans le monde et dont beaucoup de cas découlent d'une prédisposition génétique, représente à elle seule en moyenne 8 % du budget total de la santé dans les pays industrialisés. Et d'ici 2025, l'OMS prévoit une augmentation de plus du double du nombre de cas de diabète dans le monde, soit près de 300 millions. Or, les progrès de la recherche en génétique ont de plus en plus tendance à modifier les données actuelles. Des tests génétiques ont ainsi été développés pour de nombreuses affections. Près de 50 % des anomalies congénitales, 10 % des maladies héréditaires et 2 % des troubles chromosomiques peuvent aujourd'hui être traités ou corrigés. Et si la mucoviscidose a longtemps été létale avant l'âge de 2 ans, un diagnostic précoce et un traitement adapté ont permis d'en améliorer considérablement le pronostic et l'espérance de vie. De même, l'identification en 1989 du gène responsable de cette maladie a permis de mettre au point de meilleurs médicaments et de réaliser les premiers essais de thérapie génique. C'est pourquoi l'action de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) place ses espoirs d'amélioration des conséquences économiques et sociales des maladies génétiques dans la recherche sur le génome humain. Le projet "Génome humain", initiative mondiale dotée d'un budget de 3 milliards de dollars à laquelle participe l'OMS, a pour but de cartographier et de séquencer chacun des 100.000 gènes qui constituent le patrimoine génétique de chaque individu.

(Info-sciences/16/02/99)

http://www.yahoo.fr/actualite/19990211/sciences/110299bis.html

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