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Traitement de lésions de la moëlle épinière chez le ouistiti par greffe de cellules IPS humaines
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Une équipe de chercheurs menée par le professeur Hideyuki OKANO de l'Université Keio est parvenue à utiliser des cellules souches pluripotentes induites (iPS) humaines pour traiter des primates paralysés par une lésion de la moëlle épinière. Ce résultat, qui ne fait pas encore l'objet d'une publication scientifique, a été annoncé le 7 décembre 2010 à la 32e réunion annuelle de la Société Japonaise de Biologie Moléculaire.
Après un premier succès obtenu en 2009 sur des souris, c'est la première fois que le potentiel thérapeutique des cellules iPS pour soigner une atteinte à la moëlle épinière est observé sur un primate, animal plus proche de l'homme.
Les chercheurs ont d'abord obtenu des cellules iPS à partir de cellules de peau humaine. Ils les ont ensuite fait se différencier en cellules précurseurs de neurones (c'est-à-dire capables de se différencier en cellules nerveuses).
Ces cellules précurseurs ont été implantées à des ouistitis qui étaient paralysés par une lésion à la moëlle épinière subie neuf jours auparavant. Selon les chercheurs, au bout d'environ six semaines, les ouistitis ont récupéré leurs fonctions motrices au point de pouvoir se redresser, de se déplacer et d'agripper des objets avec leurs membres antérieurs. Par ailleurs, 84 jours après la transplantation, ils n'avaient toujours pas développé de tumeurs (un risque associé aux greffes de cellules souches).
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- Publié dans : Médecine
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