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Un exercice physique vif et fractionné serait plus efficace qu'un entraînement traditionnel
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"L'entraînement fractionné est deux fois plus efficace que des exercices normaux", affirme Jan Helgerud, de l'Université norvégienne de sciences et de technologie. "C'est comme découvrir une nouvelle pilule qui marche deux fois mieux", ajoute ce chercheur qui prône l'abandon "immédiat" des méthodes d'exercice traditionnelles.
Selon certains experts, l'entraînement fractionné, qui consiste à entrecouper des séries d'exercices intensifs par de courtes périodes de récupération, permet d'obtenir en moins d'une heure les bénéfices d'un entraînement d'une semaine entière.Comparé à un sport modéré pratiqué régulièrement, comme le jogging, l'entraînement fractionné permet de doubler l'endurance, de bâtir des muscles plus forts, d'améliorer l'oxygénation de plus de 10% et la vitesse de plus de 5 %. Et même s'il ne dure que quelques minutes, ses effets se font sentir durant des heures.
"On s'exerce à une intensité telle qu'on crée un déséquilibre important dans les muscles", ce qui augmente le métabolisme, assure Stephen Bailey, un expert en sciences sportives à l'Université britannique d'Exeter.Ce type d'entraînement, à l'origine conçu pour les athlètes de haut niveau, conviendrait également à un grand nombre de personnes, affirment des études récentes, menées sur des sujets plus âgés ou présentant des problèmes de santé. Si tel est effectivement le cas, cela pourrait amener à repenser les messages officiels encourageant à faire du sport et permettre l'économie d'heures d'entraînement dans les salles de gym.
Jan Helgerud recommande ainsi quatre séances de quatre minutes chacune, entrecoupées d'intervalles de trois minutes, qui entraînent une légère perte de souffle mais "pas de sensation d'épuisement".Afin de prévenir les problèmes cardiaques et de surpoids, la plupart des pays occidentaux recommandent à leurs citoyens de pratiquer deux heures et demie à trois heures d'exercice modéré par semaine.
Selon Jan Helgerud, les autorités sanitaires se sont montrées trop frileuses en ne recommandant pas l'entraînement fractionné, de peur que certains soient poussés à aller au delà de leurs capacités. "Je crains beaucoup plus que les gens ne fassent aucun exercice", a-t-il ajouté: "c'est l'inactivité qui nous tue".
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- Publié dans : Médecine
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