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Chaque année d'études en plus augmenterait la durée de vie de 11 mois…
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Des chercheurs de l’Institut Usher, à l’Université d’Edimbourg (Ecosse), ont réalisé une méta-analyse concernant les variants génétiques et les facteurs de risque modifiables impliqués dans la durée de vie, notamment le tabac, le poids, l'exercice ou encore le nombre d’années d’éducation.
Ce type d'étude d’association génétique pangénomique a pour objectif d’identifier les facteurs de susceptibilité génétiques dans certaines pathologies, en utilisant des techniques de génotypage à haut débit. Dans ces recherches, les chercheurs ont analysé l’information génétique de 606 059 personnes (venant d’Europe, d’Australie et d’Amérique du Nord), pour lesquelles la durée de vie des parents était connue.
"Cette analyse nous permet de comparer l’effet des comportements et des maladies en termes de mois et d’années de vie gagnés ou perdus, et de distinguer entre l’association et l’effet causal", indique le Professeur James Wilson, de l’Institut Usher, à l’Université d’Edimbourg, auteur principal de l’étude.
Grâce à cette nouvelle méta-analyse, les chercheurs ont découvert deux nouvelles régions associées à la longévité (HLA-DQA1/DRB1 et LPA), qui viennent donc s'ajouter aux deux déjà identifiées. Un variant sur le premier de ces deux locus ajoute six mois de longévité, tandis qu’un sur le second locus réduit cette longévité de 8 mois.
Ces recherches ont également permis de montrer que l’arrêt du tabac, la durée des études, la curiosité intellectuelle et les niveaux de HDL étaient positivement corrélés génétiquement avec la durée de vie. En revanche, le nombre de cigarettes fumées par jour, la résistance à l’insuline et le taux de masse grasse sont négativement corrélés avec cette même durée de vie.
Concrètement, le fait de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant toute sa vie réduit la durée de vie de 6,8 ans. De même, en cas de surpoids, tout kilogramme supplémentaire diminue la longévité de deux mois. À l’inverse, toute année supplémentaire passée à étudier augmente la durée de vie de 11 mois.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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