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La pollution de l'air traverserait la barrière de notre peau...

Des scientifiques de l'Université de Washington au Etats-Unis ont découvert que des polluants connus comme perturbateurs endocriniens passaient dans notre organisme via les pores de notre peau.

Pour comprendre les mécanismes de contamination cutanée, les chercheurs ont exposé 6 personnes aux phtalates, des produits utilisés dans les emballages contenant du plastique notamment et qui sont considérés comme des perturbateurs endocriniens. Les cobayes ne portaient qu'un short et ont, dans un premier temps, bénéficié d'un masque pour éviter d'inhaler les phtalates.

Dans un deuxième temps, ils ont retiré le masque. Ils ont tous été soumis à un régime spécial dans les jours qui ont précédé l'expérience et n'ont pu utiliser leurs produits de toilette habituels (l'alimentation et les produits d'hygiène pouvant contenir ce genre de polluant).

Après avoir exposé dans ces conditions les 6 volontaires, les scientifiques ont procédé à des analyses de sang et d'urine et ont alors constaté que les cobayes portant des masques avaient leur organisme plus contaminés par les phtalates qu'avant d'entrer dans la cabine fermée. Cette observation tendrait à prouver que c'est par le biais de la peau que la contamination s'est réalisée. De plus, les chercheurs ont observé que plus le sujet est âgé moins la peau fait office de bouclier pour le protéger contre ces perturbateurs endocriniens.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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