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Edito : Le coût humain et social du tabac et de l’alcool dans notre pays n’est plus supportable…
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APPEL aux dons : Nous ne sommes plus qu'à 2 semaines de la fin de notre campagne de dons 2023 et nous n'atteindrons pas notre objectif de 15.000 euros.
Nous sommes le 15 Décembre, et ce matin 9.974,30 € de dons avaient été enregistrés sur le site d'Hello Asso qui gère cette campagne de dons en faveur de notre Association ADIST qui, elle-même, gère RT Flash. En y ajoutant le chèque de 1500 euros que nous a fait parvenir une entreprise, ADIST a donc collecté, à ce jour, 11.474,30 €.
Pour atteindre l'objectif de 15.000 € qui est nécessaire pour faire paraître chaque semaine RT Flash, jusqu'à fin 2024, j'ai envoyé cette semaine un courrier à tous les anciens donateurs qui ont permis, depuis 4 ans, que RT Flash existe encore aujourd'hui.
Tout d'abord, je prie tous les anciens donateurs qui ont déjà fait un don en 2023 de bien vouloir m'excuser de leur avoir adressé à eux aussi ce courrier de sollicitation mais la liste des donateurs de cette année étant encore détenue par Hello Asso, je n'ai pas pu retirer leurs noms du listing d'envois de cette semaine.
J'espère que les dons de nos anciens donateurs qui n'ont pas encore fait de dons en 2023 seront assez nombreux pour que nous atteignions cet objectif de 15.000 euros.
Cette somme de 15.000 euros est nécessaire pour faire fonctionner tous nos outils technologiques. Et il ne nous est pas possible de réduire cette somme annuelle de 15.000 € car les 3 personnes (Monique, Mark et moi-même) qui chaque semaine, depuis 1998, donnent de nombreuses heures pour que chaque vendredi vous retrouviez RT Flash sur votre PC, votre tablette ou votre smartphone, sont bénévoles.
Sans vous tous qui acceptez de faire des dons, RT Flash n'existerait plus. Nous avons bien conscience de la précarité de notre situation mais vous remercier chaque semaine avec des articles et un édito dont les rédacteurs et moi-même sommes totalement bénévoles nous apporte beaucoup de joie et de bonheur.
René Trégouët
Sénateur Honoraire
Créateur du Groupe de Prospective du Sénat
Rédacteur en Chef de RT Flash
Président de l'ADIST (l'ADIST est une association qui gère RT Flash)
EDITORIAL :
Le coût humain et social du tabac et de l’alcool dans notre pays n’est plus supportable…
Connu dès la fin du XVIème siècle dans le monde entier et sans doute cultivé et utilisé depuis plus de 3000 ans sur le continent américain, le tabac, longtemps considéré comme une plante médicinale, fait à présent plus de 8 millions de morts chaque année, dont 1,3 million de non-fumeurs qui sont involontairement exposés à la fumée du tabac. Sur ces 8 milliards de fumeurs dans le monde, 80 % environ vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. L’OMS estime que 22 % de la population mondiale consomme du tabac : 36 % des hommes et 8 % des femmes. Pour lutter contre l’épidémie de tabagisme, les États Membres de l’OMS ont adopté la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac en 2003. À ce jour, 182 pays ont adhéré à ce traité. Il est vrai qu’une étude publiée par le Lancet a évalué à plus de 100 millions de décès le nombre de victimes du tabac au cours du siècle dernier, c’est-à-dire plus que le nombre de victimes des deux guerres mondiales…
La science le rappelle inlassablement, toutes les formes de tabac sont nocives et il n’y a pas de seuil au-dessous duquel la consommation de tabac serait inoffensive. Bien que le tabac soit essentiellement consommé sous la forme de cigarettes, fabriquées de manière industrielle depuis 1830, il se décline également sous d’autres formes toujours plus nombreuses, car l’imagination des fabricants de tabac est sans limite, cigares, tabac chauffé, tabac à rouler, tabac pour pipe, bidis, kreteks…
La production d’alcool, seconde substance addictive la plus meurtrière dans le monde, est attestée depuis au moins 9000 ans. Elle serait née en Chine de la fermentation accidentelle de céréales et de fruits. L’alcool provoque quatre millions de décès par an selon l’OMS. L’alcool et le tabac réunis seraient donc responsables d’au moins 12 millions de morts par an dans le monde, soit un décès sur cinq sur la planète. Si l’on observe les décès attribuables à l’alcool, 28 % résultent de traumatismes, d’accidents de la circulation ou de violence interpersonnelle ; 21 % résultent de pathologies digestives et 19 % proviennent de maladies cardiovasculaires. Le tiers restant correspond à des maladies infectieuses, des cancers, et des troubles mentaux. On estime que presque la moitié de la population mondiale consomme régulièrement de l’alcool et que 237 millions d’hommes et 46 millions de femmes souffrent de troubles liés à la consommation d’alcool. L’OMS a estimé que le coût médical et social du tabac et de l’alcool, les deux drogues de loin les plus consommées dans le monde, représenterait environ 3 % du produit mondial brut, soit plus de 3000 milliards de dollars par an, un montant équivalent au PIB de la Grande Bretagne…
C’est en Europe que la consommation d'alcool par habitant est la plus élevée au monde, même si celle-ci a baissé de 10 % depuis 2010. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce sont les spiritueux qui sont les boissons alcoolisées les plus consommées dans le monde (45 % de la consommation totale d'alcool), suivis par la bière (34 %) et le vin (12 %). Au niveau mondial, la consommation moyenne d’alcool s'élève à environ 6 litres d'éthanol pur par an et par buveur, soit environ une bouteille de vin par semaine. Mais cette moyenne cache de grandes disparités. En France, la consommation d’éthanol tourne autour de 12 litres par an, soit environ deux bouteilles de vin par semaine, ce qui place la France parmi les pays européens les plus consommateurs d'alcool chez les plus de 15 ans. Le CIRC de Lyon souligne que la consommation excessive d'alcool – définie comme plus de 60 g/jour ou environ six verres par jour – est à l'origine de 47 % des cancers attribuables à l'alcool. Cet organisme précise que la consommation à risque – entre 20 et 60 g/jour – concerne un buveur sur trois. Globalement, la consommation d'alcool serait à l’origine d’au moins un cancer sur vingt selon le CIRC. On sait à présent que, pour le cancer du sein, le risque augmente dès une consommation de moins d’un verre par jour ; pour le cancer du foie, le risque apparaît à partir d’une consommation supérieure à 4 verres par jour. Il faut également rappeler qu’il existe une synergie néfaste entre alcool et tabac : le risque de développer un cancer de la cavité buccale serait, par exemple, multiplié par 45 chez les grands consommateurs de tabac et d'alcool.
Le tabac est le produit stupéfiant qui coûte le plus cher à la société française, avec 156 milliards d'euros par an. Il est suivi par l'alcool, 102 milliards. Au total, les coûts sociaux de l’alcool et du tabac atteignent le montant de 268 milliards, ce qui représente presque la totalité des dépenses de santé de notre pays en 2020, ou encore 80 % des dépenses inscrites au budget de l’Etat en 2022 (330 milliards d’euros). L’évaluation de ce coût gigantesque a été calculé par une étude très solide et édifiante réalisée par l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), sous l’égide de l'économiste réputé Pierre Kopp. Cette estimation prend en compte le coût des vies perdues, la perte de la qualité de vie et la perte de productivité sur le marché du travail. Elle intègre également les dépenses publiques de prévention, de répression et de soins. Pour affiner ce calcul, les taxes sur l'alcool et le tabac sont déduites de cet ensemble.
Il est important de souligner qu’au cours des soixante dernières années, la consommation globale de boissons alcoolisées a été divisée par plus de deux. Alors qu’un Français buvait en moyenne 200 litres d'alcool par an en 1960, il n'en boit aujourd'hui plus que 80 litres. Cette tendance tend à se poursuivre, mais à un rythme plus lent depuis dix ans, avec une consommation annuelle de boissons alcoolisées qui a diminué de 4 litres par personne. Il est intéressant de noter qu’à l’intérieur de ces boissons alcoolisées, c’est la consommation de vin qui a de loin le plus régressé. Elle est passée de 130 litres en 1960 à 35 litres en 2020.
Les ventes de tabac et de cigarettes ont également sensiblement diminué en France depuis vingt ans. Elles ont été divisées par deux depuis 2000 et le renforcement de la fiscalité sur les produits du tabac entre 2018 et 2020, qui a conduit à porter le prix du paquet de cigarettes au-delà de 10 euros, a permis une baisse sans précédent de 3 points de la consommation de tabac, soit près de 2 millions de Français qui ont arrêté de fumer entre 2014 à 2019. Pourtant, la mortalité provoquée par le tabac et l’alcool reste beaucoup trop élevée en France, avec environ 125 000 décès par an, soit autant que le nombre de morts provoqués par la pandémie de Covid 19…
Concernant l’impact sur les finances publiques, l’étude conduite par Pierre Kopp a permis de tordre le cou à une idée reçue tenace selon laquelle le tabac et l’alcool rapporteraient à l'Etat plus d'argent grâce aux taxes sur ces produits, qu'il n'en dépense en soins ou en prévention, Cette étude montre que la taxation sur le tabac rapporte 13 milliards par an mais que le tabac coûte parallèlement 16 milliards en soins à la collectivité. Pour l’alcool, ces taxes rapportent certes 4 milliards par an, mais les dommages de l’alcool coûtent dans le même temps plus de 8 milliards au pays. Mais dans ce calcul macabre, ce sont les pertes en vies humaines provoquées par le tabac et l’alcool, et la baisse de productivité qui en découle, qui pèsent d’un poids déterminant dans le calcul du coût social, puisqu'elles représentent une perte colossale de 258 milliards d'euros en 2019.
Une récente étude parue dans la revue Alcohol a montré de manière saisissante les bienfaits rapides du sevrage alcoolique sur la récupération de l'épaisseur du cortex dans le cerveau. Pour la première fois, les chercheurs ont pu visualiser la progression de la régénération cérébrale après plusieurs mois d'abstinence en alcool. Les participants à l'étude souffrant de troubles liés à la consommation d'alcool ont passé des scanners cérébraux après environ 1 semaine (68 personnes), 1 mois (88 personnes) et 7,3 mois (40 personnes) d'abstinence. Les chercheurs ont également mesuré au début de l'étude l'épaisseur du cortex de 45 personnes qui n'avaient jamais souffert de ce trouble, puis à nouveau environ 9 mois plus tard. Ces scientifiques ont ainsi enregistré l’épaisseur corticale de 34 régions. L'étude révèle que les personnes qui arrêtent de consommer de l’alcool regagnent de l’épaisseur corticale au fil du temps, d’abord rapidement au cours du premier mois, puis de façon continue pendant 7 mois. Elles finissent par retrouver une épaisseur corticale comparable à celle des personnes ne souffrant pas de troubles liés à la consommation d'alcool.
L’arrêt définitif du tabac est également très bénéfique pour la santé. Au bout de six mois de sevrage, les cils bronchiques d’un ancien fumeur, qui tapissent ses bronches, se mettent à repousser et ce dernier retrouve en grande partie le souffle qu’il avait perdu. Après cinq ans sans tabac, le risque de cancer du poumon et de maladies cardiovasculaires est diminué presque de moitié. Enfin, après quinze ans d’abstinence, l’espérance de vie redevient presque identique à celle d’une personne qui n’a jamais fumé, même si le risque de cancer restera toujours plus important chez les anciens fumeurs. Mais il y a plus : selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature, nos poumons ont l’extraordinaire capacité de se régénérer. Des chercheurs britanniques ont en effet montré, en étudiant les poumons de fumeurs, de non-fumeurs et d’anciens fumeurs par biopsie et en séquençant les génomes des cellules épithéliales bronchiques de ces poumons, que chez les sujets ayant arrêté de fumer il y a plus de vingt ans, le ratio entre cellules saines et cellules altérées est le même que chez les non-fumeurs.
Il faut également souligner que l’arrêt du tabac reste très bénéfique pour la santé à tout âge, y compris pour les sujets malheureusement atteints d’un cancer. Une étude supervisée par le CIRC de Lyon et dirigée par le Docteur Mahdi Sheikh a notamment montré que, chez les patients atteints d’un cancer du rein ou de la vessie, ceux qui avaient arrêté de fumer au moment du diagnostic avaient un risque de décès inférieur de 50 % et un risque de progression de la maladie inférieur de 56 %, par rapport à ceux qui avaient continué à fumer. Notons que l’arrêt, même tardif du tabac, est également très bénéfique pour le cœur, puisque la Société française rappelle qu’arrêter de fumer, même à 70 ans, permet encore de réduire les risques de décès de 27 %, ce qui est considérable dans cette tranche d’âge.
Mais les dommages pour la santé de la consommation d’alcool et de tabac ne se limitent pas au cancer et aux maladies cardiovasculaires. On sait à présent, grâce à de récents travaux, et notamment une étude de l’Inserm publiée en 2018 dans The Lancet Public Health, que le risque de développer une maladie d’Alzheimer est 40 % plus élevé chez les gros fumeurs (plus d’un paquet de cigarettes par jour) et 50 % chez les gros buveurs (plus de quatre verres de vin par jour). Cette étude, réalisée sur 1,3 million de patients souffrant de démences, montre également que 57 % des démences précoces sont associées à une consommation excessive d’alcool…
C’est dans ce contexte médical, sanitaire et social qu’il était important de rappeler, que s’inscrit le nouveau plan lutte contre le tabagisme, présenté par le gouvernement le 28 novembre dernier. Ce nouveau programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027 s’appuie sur deux piliers principaux : le renforcement de la fiscalité et les interdictions entourant le tabac. S’appuyant sur les recommandations des chercheurs et économistes de la santé, le gouvernement a enfin admis que la hausse des taxes sur l’alcool et le tabac devait être prévisible et régulière, à la fois pour prévenir l’entrée dans le tabagisme, notamment chez les plus jeunes, et de mieux accompagner les fumeurs vers l’arrêt du tabac. Le prix du paquet de cigarettes sera porté à un minimum de 13 euros courant 2026 avec une première étape à 12 euros en 2025. Cette augmentation des prix du tabac semble bien être la mesure la plus efficace contre le tabac, comme le montrent toutes les études indépendantes sur cette question.
L’autre grand volet de ce plan concerne l’élargissement des espaces sans tabac. Ceux-ci vont être étendus à toutes les plages, parcs publics, forêts, et aux abords de certains lieux publics, notamment les établissements scolaires, a annoncé le ministre de la Santé et de la Prévention Aurélien Rousseau. L’idée est que « Le sans tabac sera désormais la norme », a affirmé le ministre, lors de la présentation de son plan. On peut cependant regretter que cette interdiction de fumer ne soit encore pas clairement étendue aux terrasses ouvertes, où il suffit parfois d’un seul fumeur pour incommoder l’ensemble des autres clients d’un café ou d’un restaurant.
Autre mesure attendue, la vente des produits du vapotage jetables (puffs), très populaires chez les jeunes, sera interdite, car on sait que ces produits sont souvent une porte d’entrée vers le tabagisme. Ce plan, en dépit de certaines lacunes, est globalement salué par la communauté médicale qui souligne que notre pays comptait en 2021 plus de 12 millions de fumeurs quotidiens, soit 25 % des 18-75 ans. Et même si, chez les jeunes, la prévalence du tabagisme quotidien a baissé, passant de 25 % à 16 % entre 2017 et 2021, elle reste sensiblement plus élevée que chez nos principaux voisins européens. L’OCDE a publié en juin dernier une étude qui montre qu’en poursuivant la politique volontariste anti-tabac mise en oeuvre entre 2016 et 2020, la France pourrait éviter environ 4 millions de cas de maladies chroniques et prolongerait de 1,3 mois l’espérance de vie moyenne en bonne santé pour l’ensemble des Français jusqu’en 2050. Cette lutte accrue contre le tabagisme permettrait en outre d’économiser 578 millions d’euros par an de dépenses de santé.
S’agissant de la lutte contre l’alcoolisme, un amendement sénatorial transpartisan courageux à la Loi de Finances 2024 proposait d’instaurer un prix plancher de 50 centimes par unité d'alcool pur sur les boissons alcoolisées (Voir Public Sénat) mais il n’a pas été retenu et on peut le regretter car il y a là un vrai sujet. Cet amendement s’inspirait d’une loi votée en Ecosse en 2018 qui, selon une étude publiée dans le Lancet, a permis de faire chuter les ventes d'alcool en Écosse de 3 % depuis 2018, et de diminuer le nombre de décès entièrement imputables à l'alcool de 13,4 %.
Même si la consommation d’alcool diminue en tendance depuis 1960, passant de 26 litres en moyenne par personne âgée de plus de 15 ans à 10,7 litres en 2022, la France reste dans le peloton de tête des pays gros consommateurs d’alcool : elle occupe à présent le 6ème rang au sein des 34 pays de l’OCDE et 24 % des adultes ont toujours une consommation excessive d’alcool. Au niveau européen, la France se situe également nettement au-dessus de la consommation moyenne par habitant et occupe la 8ème place sur les 27 pays de l’UE, ce qui explique les 49 000 décès annuels dus à l’alcool dans notre pays. Et comme le rappelle le ministère de la Santé, un tiers des plus gros buveurs adultes représente 90 % de la consommation totale d'alcool et 8 % des adultes consomment à eux seuls la moitié de l'alcool vendu en France. C'est précisément pour s'attaquer à ce noyau dur de très gros buveurs que les sénateurs réunis derrière Bernard Jomier souhaitaient fixer, dans l’amendement que je viens d'évoquer, un prix plancher pour l'alcool, avec un barème de 50 centimes minimum par unité d'alcool (10 grammes d'alcool pur).
On le voit, sans nier d’indéniables progrès, le chemin sera encore long avant que notre pays connaisse enfin sa première génération sans tabac et fasse une consommation raisonnable (et limitant les risques pour la santé) d’alcool, en diminuant encore de moitié la quantité moyenne d’alcool consommée par habitant. Toutes les récentes mesures prises par les pouvoirs publics vont dans le bons sens mais ce combat difficile ne pourra être gagné qu’en développant sur le long terme des politiques de prévention, d’éducation et d’information bien plus ambitieuses et volontaristes qui n’hésitent pas à se déployer dans l’ensemble de la société, y compris les entreprises et sensibilisent, dès le plus jeune âge, à l’école, les enfants, aux risques sanitaires, sociaux et psychologiques qui résultent de la consommation de tabac, d’alcool et plus largement de stupéfiants entraînant une forte dépendance, une perte de libre-arbitre et des troubles pouvant aller jusqu’à l’exclusion sociale et favoriser des pathologies psychiatriques irréversibles. Face à ces menaces, notre pays doit poursuivre sans relâche ses efforts et mettre en œuvre les moyens nécessaires de lutte et de prévention qui permettront demain à chaque citoyen d’assumer pleinement ses responsabilités, de disposer de toute son autonomie et de rester maître de sa vie et de son destin…
René TRÉGOUËT
Sénateur honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
e-mail : tregouet@gmail.com
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- Publié dans : Médecine
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Bettrozco
25/11/2024Tabac, known across the world since the late 17th century and probably cultivated and used for over three thousand years on the American continent slope game 3d, was long thought of as a therapeutic herb. It is still used today.