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La voiture électrique qui ne se recharge pas !
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On ne la recharge jamais, mais on l'attend de pied ferme, cette Ampera née Chevrolet Volt. Le principe qui fait sa célébrité n'en finit pas de susciter la polémique : marchera ou marchera pas ? À l'issue d'une prise en main sur le circuit de Mortefontaine, notre conviction est faite. L'essayer, c'est l'adopter ! Les incrédules soutiennent que l'idée d'embarquer un groupe électrogène pour recharger les batteries tout en roulant revient à nier la simplicité même de la propulsion électrique.
Chez General Motors, l'approche est un peu différente. On a souhaité "accélérer le futur" en dotant la voiture électrique d'un "prolongateur d'autonomie" (ou "range extender" en anglais). La Chevrolet Volt alias Opel Ampera est le fruit de ces recherches. Ses batteries lithium-ion lui permettent de parcourir jusqu'à soixante kilomètres, soit dix de plus que la distance quotidienne couverte par 80 % des Européens. Au-delà, on a le choix : soit s'arrêter pour recharger les batteries (en trois heures environ sur le secteur 230 volts et 16 A), soit poursuivre sa route comme si de rien n'était.
Le secret ? Un moteur quatre-cylindres essence qui prend le relais. Non pour entraîner les roues comme le ferait celui de la Prius, mais pour alimenter la paire de moteurs électriques tout en maintenant les accumulateurs à leur niveau de charge minimal de 45 % (jamais à pleine charge). Magique !
Armée de ce seul petit moteur (le 1.4 Ecotec bien connu de la Corsa), une Opel Ampera lourde de près de 1.800 kilogrammes sait parcourir près de cinq cents kilomètres. Envolée la peur de la "panne sèche" qui accable le conducteur d'une Peugeot iOn ! L'autonomie effective de l'Opel Ampera se trouve dictée non par la capacité de ses batteries, mais par la seule contenance de son réservoir de carburant (35,2 litres, contenance inférieure de vingt litres à celui d'une Opel Astra Diesel).
On serait tenté de conclure de tout ce qui précède que l'Opel Ampera pourrait fort bien ne jamais avoir à se brancher sur le secteur... Et on aurait raison ! Il lui suffit de s'arrêter en station faire le plein, comme n'importe quelle voiture conventionnelle
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