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Une nouvelle génération d'avion modulaire pourrait révolutionner le transport aérien

Imaginer qu'il soit possible, à partir des grandes gares ferroviaires, d'embarquer dans une capsule puis de rejoindre l'aéroport le plus proche et enfin de s'envoler comme n'importe quel avion, sans avoir quitté son compartiment !

C'est ce système de transport hybride, futuriste et révolutionnaire que développe depuis cinq ans l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Baptisé "Clip-Air", ce concept, qui sera présenté à partir du 17 juin au Salon du Bourget, repose sur un assemblage de modules et sur une aile volante sur laquelle viennent se fixer une, deux ou trois capsules, en fonction des besoins.

Bien que ce projet puisse sembler relever de la science-fiction, il répond à un cahier des charges très strict qui intègre l'ensemble des contraintes techniques et réglementaires.

"Nous sommes convaincus que ce concept de rupture avec les types d'appareils actuels pourrait avoir un impact économique et social gigantesque, si nous parvenons à surmonter toutes les difficultés techniques", souligne Claudio Leonardi, chef du projet Clip-Air.

Le concept Clip-Air repose sur un système de transport à deux composantes. En premier lieu, la structure porteuse avec l'aile, les moteurs et les réservoirs et en second lieu, la charge transportée, en l'occurrence du fret ou des passagers, qui prend place dans les capsules pouvant accueillir chacune 150 personnes.

Selon les études et simulations des chercheurs de l'EPFL, ce nouveau concept de transport pourrait avoir une efficacité bien plus grande pour un coût d'utilisation bien moindre que n'importe quel avion classique actuel ou à venir, en raison notamment d'une flexibilité de gestion et d'utilisation sans égale.

En outre, la consommation d'un avion de type Clip-Air serait, à nombre de passagers égal et à vitesse identique, deux fois moins importante que celle d'un A320.

Chaque capsule mesurerait 30 mètres de long pour 30 tonnes, soit la taille d'un wagon de chemin de fer et ce système révolutionnaire de transport serait donc entièrement compatible avec les infrastructures ferroviaires et aéroportuaires existantes.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

EPFL

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  • Domr

    15/09/2013

    Le concept à l'air intéressant, mais il semble y avoir quelques incohérences...
    par exemple une capsule qui contiendrait 150 personnes de la taille d'un wagon de train ???

    Un tgv duplex peut transporter 77 passagers par rame en moyenne donc pour tenir à 150 personnes c'est debout et sans bagages !!!!!

    Une rame fait 18m de long, donc si on fait x2 on arrive a 36 mètres et 144 passagers ce qui n'est pas le standard ferroviaire et aéroportuaire....

    Et, puis pourquoi ce système clip'air serait plus économique et moins polluant ??? Aucun détail exprimé dans l'article nous permet de le comprendre ou tout du moins de s'en faire une idée ??

    Et puis, il faudra décaler les contrôles douaniers des passagers au niveau des gares, ce qui multiplier les douaniers mais à quel coût pour l'état ?

    A voir....

  • Jacques Cells-Erre

    27/10/2013

    En effet, je ne vois pas où serait l'économie réelle en kérosène, en raison de la surface de frottement de carlingue et traînées presque doublées, si ce n'est triplées avec le système porteur à voilure imposante...

  • Jacques Cells-Erre

    27/10/2013

    Comme véhicule aérien individuel d'un nouveau genre remplaçant l'auto et capable du porte à porte, il est dès à présent envisagé aux USA des hélicoptères-avions de deux ou trois places ultra-légers, en fibre de carbone, presque capable de se loger dans un garage.

    Ce véhicule, si électrique, à supercondensateurs de dernière génération (à mousse de nanocarbones) intégrés dans la structure, fonctionnerait avec trois doubles hélices contrarotatives orientables carénées (effet amplifié contrarotatif de portance sur la deuxième hélice comme dans une turbine d'avion multi-étagée), deux à l'avant et une à l'arrière, cette dernière entre deux ailerons directionnels (à mouvement latéral).

    Un ordinateur (triplé par sécurité) se chargerait des orientations et vitesse des hélices en fonction des allures de vol, commandées par joystick.

    La sécurité aérienne est grandement facilitée actuellement en Europe grâce au positionnement par satellites Galiléo (d'une précision de 1 m, cent fois mieux que les radars au sol !), et de l'outil embarqué de positionnements des avions relatifs entre eux..., qu'impose un nouveau transmetteur embarqué des plus précieux : l'ADS-B (déjà généralisé aux USA).

    L'avantage serait de se passer de plus en plus des stations radars couvrant mal ou pas du tout certaines zones montagneuses (comme en Alaska) et d'infrastructures énormes bétonnées au sol, sauf en héliports de recharge de quelques minutes, afin de remédier par ce mode de transport sûr aux embouteillages polluants et grandissants en réseaux routiers 2D, les accidents et stress de conduite allant croissants..., même avec les radars !

    De plus l'autonomie de sécurité et de pilotage semi-automatique pourrait s'ajouter au dispositif ADS-B (sur écran), par l'adjonction de radars lasers inférieur et supérieur fonctionnant à 360°. Ainsi, le pilotage deviendrait quasi automatique en aérien comme sur les voitures google et autres.
    Certains GPS aériens offrant même la vue d'approche de pistes ou d'héliports, et des cartes météos, ainsi que l'indication des zones à circulations aériennes interdites.

    Restera à trouver sur ces hélico-avions individuels propres et silencieux comment récupérer la différence d'électricité potentielle intrados/extrados (telle que celle évacuée en bout d'elle sur les avions à réaction) pour recharger en vol ce supercondensateurs...

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