Vivant
Le secret de la longévité humaine dans un gène
- Tweeter
-
-
0 avis :
Le gène concerné s'appelle Cisd2 et se situe sur le chromosome 4. Chez une souris privée de ce gène, des signes de vieillissement prématuré ont été constatés comme la décoloration des poils et une perte de masse osseuse. L'animal privé de ce gène voit également son espérance de vie diminuer de moitié.
Une étude réalisée il y a 8 ans avait montré qu'une modification de gènes sur le chromosome 4 pouvait augmenter l'espérance de vie d'une personne de façon considérable, sans pour autant désigner un gène spécifique. Le Dr Tsai, responsable de l'équipe de douze chercheurs à l'origine de cette découverte, a indiqué que ces recherches avaient permis de définir, chez la souris, un nouveau modèle pour le syndrome de Wolfram.
Cette maladie rare associe diabète de type I, diabète insipide (affectant particulièrement les reins), surdité, perturbations visuelles et perte de tonicité de la vessie liée à des lésions neurologiques. Un lien a ainsi pu être établi entre le gène Cisd2, l'intégrité des mitochondries (structures cellulaires nécessaires au stockage de l'énergie des cellules) et le vieillissement. Les scientifiques essaient désormais de trouver le moyen de revitaliser le gène Cisd2.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : Les nouvelles radiothérapies : une révolution thérapeutique extraordinaire est en marche
Avec la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie, la radiothérapie, sous ses multiples formes, reste un traitement incontournable dans plus de deux cancers sur trois. Il faut rappeler que ce ...
Première mondiale française : un bébé opéré d'un anévrisme dans le ventre de sa mère
Grâce aux chirurgiens spécialisés de l'hôpital Necker, à Paris, le petit Lisandro, 8 mois, va bien. En septembre dernier, des chirurgiens l'ont opéré avec succès d'une grave malformation cérébrale, ...
Des microsphères radioactives dans le poignet pour lutter contre le cancer du foie
Auparavant, les microsphères atteignaient le foie via un long tube inséré dans l'aine, ce qui nécessitait une hospitalisation d'une nuit et comportait un risque accru d'hémorragie interne. De plus, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 69
- Publié dans : Médecine
- Partager :