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Un sang artificiel expérimenté en 2017 !
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De nombreux pays, dont la France, connaissent régulièrement des périodes de tension en matière de stock de sang et l'on estime qu'au niveau mondial les besoins non satisfaits de sang sont de l'ordre de 10 millions de litres par an.
Depuis plusieurs décennies, de nombreuses équipes de recherches dans le monde tentent de mettre au point un substitut artificiel au sang naturel. Récemment, une jeune société française implantée en Bretagne a ainsi annoncé qu'elle avait pu mettre au point un substitut sanguin à partir d'une molécule produite par un petit ver marin (Voir RT Flash).
Outre-Manche, des chercheurs écossais de l’Université d’Edinbourg, dirigés par Marc Turner, ont annoncé qu'ils avaient mis au point, avec le soutien de la Fondation Wellcome Trust, un procédé industriel pour fabriquer du sang artificiel à grande échelle.
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont prélevé des cellules humaines, qu’ils ont transformées, afin qu’elles deviennent des cellules souches induites. Ils ont ensuite placé pendant un mois ces cellules dans un milieu recréant les mêmes conditions biochimiques que dans le corps humain. Finalement les chercheurs ont pu obtenir des cellules sanguines du groupe O.
L'étude précise que les cellules souches utilisées proviennent de la peau ou du sang d'un donneur adulte. Ces cellules ont été génétiquement reprogrammées de manière à devenir des souches pluripotentes induites (iPS), qui possèdent la propriété de pouvoir se différencier en importe lequel des 200 tissus qui composent l'organisme. Les premiers essais cliniques sur l'homme de ce sang artificiel sont prévus fin 2016.
"Bien que des recherches similaires aient été menées ailleurs, c'est la première fois que quelqu'un réussit à fabriquer un sang aux normes de qualité et de sécurité appropriées pour être transfusé dans un être humain", a déclaré le professeur Turner.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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