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Prévention du cancer de la prostate : faut-il plus de dosages PSA ?

Une étude américaine dirigée par le Professeur Lauren Wallner vient de relancer le débat récurrent sur l'utilité du dépistage du cancer de la prostate.

Selon ces travaux, non seulement il ne faut pas réduire le nombre de dosages du PSA mais il faut en faire davantage ! Aujourd'hui en effet, le problème est de distinguer les cancers à évolution lente qui ne nécessitent pas de traitement immédiat et les cancers les plus agressifs, qui doivent être pris en charge immédiatement. Or, l'augmentation rapide du taux de PSA serait l'indication d'un cancer agressif.

L'étude de l'université de Yale s'appuie sur l'analyse du dossier de 220.000 hommes de plus de 45 ans ayant eu au moins trois dosages de PSA sur une période de dix ans. En l'absence de cancer, le PSA n'augmente que modérément au fil des ans. Les dosages répétés ne permettent pas mieux qu'un dosage unique de prédire l'apparition d'un cancer de la prostate. En revanche, l'augmentation nette du taux de PSA permet de prédire avec fiabilité l'apparition d'un cancer agressif.

L'originalité de cette étude est d'avoir analysé la rapidité de variation du taux de PSA pour un même patient. "Notre étude démontre que des mesures répétées du taux de PSA permettent une détection plus précise et plus adaptée des cancers de prostate les plus agressifs", souligne le Professeur Wallner.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Xpress

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