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Obésité et troubles compulsifs : une base neurobiologique commune?
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Des chercheurs américains des universités de l'Iowa, du Texas, de Stanford et de Harvard , ont montré qu'il existait des réseaux cérébraux intriqués et communs à l'obésité et aux troubles obsessionnels compulsifs.
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont travaillé sur 2 modèles de souris, dont l'un est privé du gène SAPAP3, fortement impliqué dans les TOC et l'autre est privé d'une protéine du cerveau (MC4R) qui reproduit sur le plan génétique une forme héréditaire de l'obésité humaine.
Ces travaux ont pu montrer que les circuits du cerveau qui commandent le comportement obsessionnel et compulsif sont étroitement intriqués avec ceux qui contrôlent l'appétit.
Ce lien résulterait, d'après cette étude, d'une contrainte de l'évolution qui conduit l'homme à privilégier les aliments sains en période d'abondance mais l'incite à manger tout ce qu'il trouve en période de fortes disettes, quand sa survie est en jeu.
Ce réseau cérébral commun pourrait donc être impliqué dans certains types de troubles conduisant à une consommation sélective croissante de nourriture, comme l'anorexie mentale, ou menant au contraire à une consommation excessive d'aliments gras et sucrés pour apaiser un état anxieux.
Cette surprenante correspondance neurobiologique pourrait permettre de développer de nouveaux moyens thérapeutiques permettant de mieux lutter contre certains troubles du comportement désocialisants et parfois très invalidants.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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