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Une nouvelle technique d'étude des sédiments marins pour trouver du pétrole

Une nouvelle technique qui permet d'étudier sur plusieurs centaines de mètres de profondeur les sédiments marins et fournit notamment des indications sur d'éventuelles réserves de pétrole, vient d'être testée avec succès par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER), au large des côtes atlantiques de l'Afrique équatoriale. L'Institut indique que pour la première fois, un dispositif numérique de "sismique multitrace" (SMT) a été mis en oeuvre en mars-avril dernier au large de l'Angola, du Gabon et du Congo, dans le cadre de l'Opération Zaïango consacrée aux processus sédimentaires et aux structures des marges ouest-africaines, opération inscrite au programme "Contribution à l'offshore pétrolier". L'élément principal du SMT, réalisé par la société SERCEL, filiale de la Compagnie générale de géophysique (CGG), à Massy-Palaiseau près de Paris, est sa "flûte". Ce terme désigne une antenne de réception linéaire de 4.500 mètres de long, immergée et tractée par le navire (en l'occurrence le Nadir, de l'IFREMER). Elle est découpée en 360 sections ou "traces" de 12,5 m, qui comportent chacune seize hydrophones pour enregistrer et mesurer l'onde acoustique réfléchie. Cette onde générée à la surface de l'eau à partir de compresseurs d'air pénètre les différentes couches géologiques et s'y propage pendant quinze secondes environ, au cours desquelles elle parcourt 20 à 25 km dans le sol marin. Les "traces" enregistrent alors les ondes ayant parcouru des trajectoires légèrement différentes les unes des autres et donnent quelque quarante-cinq informations pour un même point des couches de sédiments, ce qui améliore très nettement le traitement du signal par réduction du "bruit". A des profondeurs de l'ordre de 4.000 mètres, cet outil a permis de "descendre" jusqu'à vingt km sous le sol marin. Les travaux entrepris avec le SMT à des profondeurs d'eau de 4 à 6.000 mètres commencent à intéresser le domaine offshore puisqu'ils permettent d'améliorer les connaissances sur les réserves d'hydrocarbures à grande profondeur. Selon Jacques Pinot, directeur des navires océanologiques et de l'intervention sous-marine de l'IRD, ce dispositif, qui n'a pas d'équivalent à l'heure actuelle (est désormais pleinement opérationnel. En matière des géosciences, l'IFREMER mène des programmes par grands fonds depuis une trentaine d'années. Ce genre de recherches intéressent de plus en plus les grandes compagnies pétrolières qui ont entrepris ces derniers temps une grande mutation industrielle en se lançant dans la course au pétrole profond, au-delà de 500 mètres.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/000727/1/k1pb.html

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