Vivant
Une nouvelle classe thérapeutique dans le diabète de type 2 : les inhibiteurs du transporteur rénal de glucose
- Tweeter
-
-
0 avis :
Le cotransporteur de glucose sodium-dépendant de type 2 (SGLT2) est exprimé dans le tube proximal du rein et est responsable d'environ 90 % de la réabsorption tubulaire du glucose. L'absence génétique de SGLT2 résulte en une glycosurie familiale bénigne. Ainsi, des molécules pharmacologiques capables de bloquer SGLT2 sont en cours d'étude dans le traitement du diabète de type 2. A partir d'une recherche bibliographique sur Pubmed, les auteurs ont identifié tous les articles portant sur la physiologie du SGLT2 ainsi que les études expérimentales précliniques et cliniques effectuées avec des inhibiteurs du SGLT2.
Les études précliniques avec des inhibiteurs du SGLT2 spécifiques montrent qu'ils entraînent une glycosurie dose-dépendante et abaissent la glycémie dans des modèles de diabète de type 2. Les études cliniques préliminaires sur trois mois montrent une baisse de l'HbA1c dose-dépendante de 0,9 % avec une perte de poids modeste. Les effets indésirables comprennent une augmentation des infections mycosiques génitales comparé au placebo, une augmentation du volume urinaire (de 300 à 400 ml/24 heures). Ainsi, les inhibiteurs de SGLT2 montrent des résultats prometteurs comme traitement adjuvant parmi les options thérapeutiques actuelles dans le diabète de type 2.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Etre végétarien permet d'éviter des maladies mais entraîne un risque plus élevé de fractures
Selon une étude de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), le choix d'un régime végétarien entraîne des effets bénéfiques pour la santé ...
Un mini robot roulant réalise des biopsies virtuelles
Des chercheurs et ingénieurs de l’université de Leeds ont mis au point un minuscule robot magnétique capable de prendre des images en 3D à l’intérieur du corps et qui pourrait révolutionner la ...
La pollution sonore est bien un risque majeur de maladie cardiovasculaire
La pollution sonore, tout autant que la pollution chimique, est associée à un risque plus élevé d’événement cardiovasculaire. Cette équipe de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence confirme, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 167
- Publié dans : Médecine
- Partager :