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Une nouvelle cible thérapeutique prometteuse pour traiter 80 % des cancers colorectaux

Des chercheurs canadiens de l’Université de Toronto ont identifié une protéine clé qui soutient la croissance de nombreux cancers colorectaux. Les résultats de l’étude révèlent qu’une protéine appelée Importin-11 transporte une protéine cancérigène appelée bêta-caténine (β-caténine) dans le noyau des cellules cancéreuses du côlon, où elle peut entraîner la prolifération cellulaire. L’inhibition de cette étape de transport pourrait bloquer la croissance de la plupart des cancers colorectaux causés par des niveaux élevés de β-caténine.

Environ 80 % des cancers colorectaux sont associés à des mutations d’un gène appelé APC — codant la protéine APC (adenomatous polyposis coliqui), se traduisant par des niveaux élevés de la protéine β-caténine. Cette augmentation de la quantité de β-caténine est suivie de l’accumulation de protéines dans le noyau cellulaire, où elle peut activer de nombreux gènes qui stimulent la prolifération cellulaire et favorisent la croissance et le maintien des tumeurs colorectales.

Mais la façon dont la β-caténine pénètre dans le noyau cellulaire après l’augmentation de ses niveaux est un processus encore mal compris. « Parce que les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le transport nucléaire de la β-caténine restent flous, nous avons cherché à identifier les gènes nécessaires à l’activité continue de la β-caténine dans les cellules cancéreuses colorectales hébergeant des mutations d’APC », explique Stéphane Angers, professeur au Département des sciences pharmaceutiques de la Faculté de pharmacie Leslie Dan, de l’Université de Toronto.

En utilisant la technologie d’édition génétique CRISPR, Angers et ses collègues, y compris l’étudiante diplômée Monika Mis, ont développé une nouvelle technique qui leur a permis de cribler le génome humain pour les gènes qui soutiennent l’activité de la β-caténine dans les cellules du cancer colorectal, après que ses niveaux aient été augmentés par des mutations d’APC. L’un des principaux gènes qu’ils ont identifiés était IPO11, qui code pour une protéine appelée Importine-11, connue pour être impliquée dans l’importation nucléaire.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

JCB

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