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Un mécanisme répare les dommages oxydatifs dans les usines de protéines

Dans une découverte fondamentale pour le fonctionnement interne des cellules, les scientifiques ont découvert que si le stress oxydatif endommage les usines de protéines appelées ribosomes, des équipes de réparation peuvent intervenir pour aider à réparer les dommages afin que le travail puisse reprendre rapidement.

La découverte pourrait avoir des implications pour le cancer, le processus de vieillissement, la croissance et le développement, a déclaré l’auteur principal de l’étude, la biologiste moléculaire Katrin Karbstein, Ph.D., professeur à l’Institut Herbert Wertheim UF Scripps pour l’innovation et la technologie biomédicales. « Littéralement plus de la moitié de la masse de toutes les cellules sont des ribosomes. Si vous n’avez pas assez de ribosomes, ou s’ils fonctionnent mal, les protéines ne sont pas fabriquées correctement, et cela peut entraîner toutes ces maladies. Nous savons que des défauts dans la machinerie des ribosomes se retrouvent dans toutes les cellules cancéreuses, par exemple », souligne la Docteure Katrin Karbstein.

Chez l’homme, une cellule individuelle peut avoir 10 millions de ribosomes, assemblant les protéines commandées par les gènes, un acide aminé à la fois. Alors que beaucoup de facteurs peuvent les endommager -; infections, lumière ultraviolette, rayonnement ou stress oxydatif – ; les cellules ont une capacité remarquable à se protéger. Ces recherches ont mis en évidence un remarquable mécanisme de réparation, face aux dommages causés par le stress oxydatif. Le stress oxydatif se produit dans les cellules lorsque les molécules d’oxygène hautement réactives, produites par le processus du métabolisme énergétique, viennent endommager les protéines. Dans le cas des ribosomes, ce stress oxydatif peut totalement arrêter le travail de construction des protéines.

Les scientifiques ont découvert que les ribosomes corrigent ces dommages indésirables avec des molécules auxiliaires, qui agissent comme des chaperons, escortant les protéines endommagées loin de la cellule. Les dégâts sont rapidement réparés et le ribosome redevient fonctionnel. Par ce mécanisme ingénieux et optimisé de réparation, la cellule évite ainsi d’avoir à décomposer et recréer des ribosomes entièrement nouveaux. « Ce système de réparation ribosomique remarquable semble être à l’œuvre chez de nombreuses espèces, y compris les humains. Sa compréhension et son utilisation ouvrent de vastes perspectives thérapeutiques dans de nombreuses maladies, dont le cancer, ainsi que dans le contrôle du processus de vieillissement cellulaire », précise l’étude…»

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

EurekAlert

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