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Maladie d'Alzheimer: des pistes de prévention
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En France, 350.000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer. Et d'ici 20 ans, du fait de l'allongement de l'espérance de vie, la France devrait en compter 600.000. La maladie d'Alzheimer est une affection dégénérative du système nerveux central qui apparaît en général après 60 ans et elle représente la cause la plus fréquente de syndrome démentiel. Atteignant près de 5% de la population âgée de plus de 65 ans, la maladie débute par des troubles de la mémoire souvent sous-estimés et mis à tort sur le compte du vieillissement normal. Une gêne ou une difficulté dans la réalisation de certaines activités, notamment l'utilisation du téléphone, l'usage des moyens de transport, la prise de médicaments ou encore la gestion du budget au quotidien, doivent alerter l'entourage et le conduire à consulter. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par la fabrication par le cerveau de dépôts protéiques suspectés de tuer les cellules cérébrales. Ces dépôts apparaissent lorsqu'une certaine protéine est coupée en deux endroits précis par une enzyme spécifique. Aujourd'hui, 18 millions de personnes dans le monde sont atteintes par la maladie d'Alzheimer. Un chiffre qui devrait doubler en dix ans avec le vieillissement de la population dans les pays industrialisés. Pour autant, de nombreux chercheurs caressent l'espoir de retarder l'apparition ou même de prévenir cette maladie qu'ils qualifient de chronique au même titre que le cancer. Selon eux, ses facteurs de risque nombreux commencent à être connus. Une étude néerlandaise souligne que les maladies cardiovasculaires sont associées à une diminution des fonctions cognitives (mémoire, attention, orientation...) ainsi qu'à une démence, autant de signes qui caractérisent la maladie d'Alzheimer. Du coup, certains spécialistes suggèrent que le traitement des facteurs de risque de ces maladies cardiovasculaires pourrait permettre de prévenir la maladie d'Alzheimer. Ainsi, en serait-il du traitement de l'hypertension artérielle, de celui de l'athérosclérose ainsi que de la suppression du tabagisme. Plusieurs études font par ailleurs état d'une réduction du risque de maladie d'Alzheimer chez les femmes ménopausées recevant un traitement hormonal substitutif (oestrogènes). Enfin, ces dernières années, différentes études ont souligné l'effet protecteur possible de certains médicaments anti-inflammatoires vis-à-vis de la maladie. Ces derniers pourraient permettre une réduction du risque de 50%.
AP : http://fr.news.yahoo.com/011211/5/2c31v.html
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- Publié dans : Médecine
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