Vivant
Identification d'un mécanisme freinant l'action des drogues
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs européens ont identifié un élément du système nerveux qui, lorsqu'il est désactivé, freine chez les souris les effets d de certaines drogues allant du cannabis à l'héroïne. Selon les travaux réalisés par une équipe de scientifiques de l'université libre de Bruxelles et de l'université René Descartes de Paris, cet élément, le récepteur CB1, largement présent dans le système nerveux central, serait responsable d'une partie de la sensibilité de l'organisme aux drogues. En désactivant chez un groupe de souris le gène responsable de la production de ce type de récepteur, les auteurs de l'étude ont constaté que les rongeurs bénéficiaires de cette modification génétique semblaient insensibles aux effets physiques de drogues dérivées du cannabis, comme la marijuana et qu'ils ne manifestaient aucun signe de dépendance. Au cours de leurs expériences, les chercheurs ont aussi constaté que ces animaux réagissaient différemment à un autre type de drogue, celles à base de morphine comme l'héroïne. Si elles ont présenté les mêmes symptômes physiques que les autres, les souris modifiées ont en revanche bien moins souffert de "manque" que les autres. Cette étude montre que la mise au point de substances permettant de désactiver ce récepteur particulier pourrait, à l'avenir, permettre de prévenir les effets de dépendance provoqués par la plupart des drogues.
(AFP/15:01/99)
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une nouvelle méthode révolutionnaire permet la 1ère greffe d’un rein cryogénisé
Des chercheurs de l’Université du Minnesota Twin Cities ont réussi la première greffe de rein de rat cryoconservé. L'opération met en exergue la possibilité de conservation d’organes sur le long ...
Quelques minutes d'activités intenses sont excellentes pour le cœur...
Pratiquer chaque jour de courtes activités de seulement quelques minutes serait bénéfique à notre santé cardiaque et réduirait notre risque de mortalité prématurée. C’est ce que viennent de ...
Maladie de Parkinson : la stimulation cérébrale profonde bénéfique à long terme
Une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Cologne a montré que la stimulation cérébrale profonde est bénéfique à long terme pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 82
- Publié dans : Médecine
- Partager :