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Effet de serre: des entreprises s'engagent, le gouvernement se félicite

Le gouvernement s'est félicité le 10 juillet de l'engagement pris par 24 entreprises de réduire volontairement leurs émissions de gaz à effet de serre, une initiative conforme selon lui à sa "conception de l'action politique" qui veut "encourager au lieu de contraindre".Plusieurs grands patrons ont officiellement remis aux ministres chargées de l'Industrie, Nicole Fontaine, et de l'Ecologie, Roselyne Bachelot, un livre contenant les engagements de 21 multinationales françaises et étrangères et des trois énergéticiens nationaux, EDF, Gaz de France et SNET, pour réduire leurs émissions de CO2 et autres gaz nocifs pour la planète. Mme Fontaine s'est déclarée "très heureuse" que de tels engagements aient été pris, saluant une "démarche d'anticipation et de concertation avec des engagements précis et chiffrés qui sont désormais visibles". "C'est un exemple fort de notre conception de l'action politique: encourager et accompagner au lieu de contraindre, favoriser l'initiative au lieu de l'imposer", a-t-elle ajouté. Ces engagements ont été validés par un organisme patronal créé en septembre 2002, l'Association des entreprises pour la réduction des gaz à effet de serre (AERES), où des experts gouvernementaux siègent à titre d'observateurs. Le gouvernement a ainsi clairement apporté son soutien au principe d'engagements volontaires de l'AERES, soutenu par le patronat par opposition à tout impôt écologique du style "écotaxe", qui avait été prévue par le gouvernement Jospin avant d'être censurée par le conseil constitutionnel. "Aujourd'hui, nous pouvons dire que le pari est tenu. D'une manière générale, tous ces engagements volontaires ont donné de bons résultats", a ajouté Mme Bachelot. Au total, les 24 groupes se sont engagés à réduire volontairement de 14 % leurs émissions de gaz à effet de serre (GES, six gaz dont le CO2) produites par leurs activités françaises d'ici fin 2007 par rapport à 1990, soit 20 millions de tonnes équivalent CO2, a précisé l'AERES. Ces engagements se doublent d'une initiative pour favoriser la baisse des émissions de GES dans les PME-PMI, à l'initiative du Medef (l'une des trois organisations patronales impliquées dans l'AERES) et de l'Agence de développement et de maîtrise de l'énergie (Ademe, public). Deux fédérations, celle des Tuiles et Briques et celle de la Plasturgie, ont déjà signé cette convention qui entend, par des moyens techniques et financiers, aider les PME-PMI à mieux maîtriser leurs consommation d'énergie. L'ensemble de ces engagements "prépare les entreprises à la mise en oeuvre au niveau international du Protocole de Kyoto, prévue en 2008, et au niveau européen de la directive qui créera dès 2005 un marché de quotas d'émission" de CO2, a estimé Yves-René Nanot, président de l'AERES et PDG des Ciments Français. Dans le cadre du protocole de Kyoto, signé en 1997, la France s'est engagée à maintenir pendant la période 2008-2012 ses émissions de GES au niveau de celles de 1990. Or le respect du protocole de Kyoto "implique pour les pays industrialisés une diminution de l'ordre de 75 % des émissions", et tous "doivent unir leurs efforts pour atteindre cet objectif ambitieux, a rappelé Mme Fontaine. Et dans ce cadre, "il ne serait pas acceptable que la seule Europe s'engage sur cette voie et en supporte tout le coût économique et industriel", a-t-elle ajouté. Avant de conclure: "Il faut que le plus rapidement possible, tous les pays, y compris les Etats-Unis (qui n'ont pas ratifié Kyoto, ndlr) se joignent à cet effort collectif".

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030710/202/3atb7.html

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