RTFlash

Découverte majeure dans la lutte contre le cancer en Australie

Un nouveau traitement contre le cancer, mis au point en Australie, va être testé dans des grands hôpitaux d'Europe et des Etats-Unis après avoir été qualifié mardi de découverte majeure lors d'une conférence médicale à Washington. Ce traitement, qui pourrait être disponible d'ici deux ans, stimule le système immunitaire du corps humain pour qu'il produise plus de cellules T à même de lutter contre le cancer et, potentiellement, contre le virus VIH du Sida. Les recherches ont été menées à l'Université Monash de Melbourne, avec le soutien d'une société de biotechnologie, Norwood Abbey, et leur résultat a été rendu public lundi à Washington par le Premier ministre de l'Etat australien du Victoria, Steve Bracks, lors d'une conférence mondiale sur la biotechnologie, Bio 2003. Quatre hôpitaux américains, un hôpital britannique et un hôpital suisse ont accepté de tester ce traitement sur des patients souffrant d'un cancer au cours de l'année à venir tandis que des hôpitaux suisses, en partenariat avec l'Institut national de la santé américain, vont le tester sur des personnes atteintes du Sida. "C'est une première mondiale en matière de traitement du cancer", a déclaré Steve Bracks. La société Norwood Abbey de Melbourne, qui a investi 4 millions de dollars US dans ce projet, a indiqué qu'elle envisageait un partenariat avec une société internationale et que, sous réserve du succès des essais humains, le traitement serait disponible d'ici deux ans. Il permet de renforcer le système humanitaire en rajeunissant le thymus qui se détériore avec l'âge, avec des effets secondaires minimes en dehors d'irritations de la peau et de bouffées de chaleur, a indiqué Peter Hansen, directeur général de Norwood Abbey. La thérapie a déjà donné de bons résultats lors d'essais sur des patients souffrant de cancer de la prostate et de leucémie. Elle se base sur des médicaments de type GnRH, utilisés pour bloquer la production d'hormones sexuelles chez des gens atteints de cancers de la prostate, du sein ou d'endométriose mais qui a aussi la propriété de déclencher la production de cellules T. Il s'agit de la deuxième découverte en matière de lutte contre le cancer présentée par l'Australie au cours de cette conférence à Washington. Le Premier ministre du Queensland, Peter Beattie, avait auparavant annoncé la mise au point par des chercheurs australiens d'un vaccin contre le mélanome (cancer de la peau), qui pourrait être homologué d'ici cinq ans.

Université Monash : http://www.monash.edu.au/news/

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top