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A chaque type d'agrégat son type de démence ?
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Des chercheurs américains du Southwestern Medical Center (Dallas) ont analysé les différents types d’agrégats de protéines toxiques dans le cerveau. Ils ont montré que ces modèles d’agrégats sont bien caractéristiques non seulement du type de démence mais aussi du taux de progression de la neurodégénérescence. Ce sont donc concrètement des signatures qui viennent d’être identifiées de différents types de démence, de leur rapidité de progression et dans quelles zones du cerveau.
La recherche contribue bien évidemment aussi à expliquer la diversité des démences liées à l’agrégation de la protéine tau et marque une étape, avec l’opportunité d’un diagnostic plus précoce et plus précis, vers des traitements mieux personnalisés des tauopathies. Les tauopathies sont des troubles neurodégénératifs qui affectent des zones distinctes du cerveau, avec des progressions selon des rythmes différents et des modèles spécifiques d’accumulation ou d’agrégats de la protéine tau responsable, une protéine pourtant essentielle à la stabilité neuronale.
Cependant, lorsque tau s’agrège de manière anormale, ces agrégats entraînent une neurodégénérescence dont la plus connue est la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ignorent les raisons de cette diversité dans les processus d’accumulation mais ils font ici l’hypothèse que différents modèles d’agrégats puissent être associés à différents types de tauopathies. Les chercheurs de UT Southwestern Medical Center (Dallas) ont caractérisé 18 souches de protéine tau présentes dans les cellules et caractérisées par des critères biochimiques et biologiques précis.
Leurs travaux montrent que ces différentes souches suivent une logique structurelle bien spécifique et correspondent à des présentations neuropathologiques différentes, ici chez la souris, mais avec une correspondance très probable avec les tauopathies humaines. Cette étude fournit un cadre pour mieux comprendre pourquoi les patients développent différents types de neurodégénérescence. Elle est également prometteuse pour le développement de médicaments pour traiter les maladies neurodégénératives spécifiques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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