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Le cancer du sein mieux pris en charge grâce à la médecine prédictive
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Pour traiter le plus efficacement possibles les cancers du sein, il faut prendre en compte de nombreux indicateurs cliniques, comme l’âge de la patiente ou la taille de la tumeur. Mais depuis peu, la médecine dispose également de nouveaux outils prédictifs, sous forme de kits de diagnostic in vitro qui permettent de connaître les caractéristiques génétiques de la patiente et le profil génomique de la tumeur.
C'est ainsi que, pour identifier quelles tumeurs peuvent récidiver dans le cancer du sein, la société néerlandaise Mammaprint analyse l’expression des gènes des patientes. Après avoir séquencé leur ADN, des algorithmes ont permis de mettre en évidence environ 70 gènes-clés qui sont des marqueurs prédictifs. Grâce à ce test, il devient donc possible de classer les patientes en différentes catégories, selon leur risque de récidive. A terme, ce test pourrait notamment permettre de ne plus proposer une hormonothérapie - qui comporte d'importants effets secondaires - aux 15 % de patientes qui présentent un très faible risque de récidive.
Une autre firme biomédicale, Oncotype, a récemment démontré que 70 % des chimiothérapies pouvaient être évitées dans le cancer du sein. Son étude Taylor X, qui utilise un test de signature génomique, a permis d’identifier les patientes qui tiraient vraiment un bénéfice du traitement ou non. Selon un test de probabilité, Tailor X a démontré que sous un certain score de probabilité de récidive, la chimiothérapie s’avère inutile.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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