Vivant
Cancer : le rôle protecteur de l'aspirine confirmé
- Tweeter
-
-
0 avis :
Selon une étude américaine, réalisée par des chercheurs de l'Université de Dallas au Texas et portant sur plus de 6000 patients atteints d'un cancer de la prostate, la prise régulière d'aspirine après un traitement de ce type de cancer (par ablation ou chimiothérapie) pourrait réduire la mortalité.
L'étude a en effet montré que 2200 patients sur les 6000 étudiés (37 %) prenaient régulièrement de l'aspirine. 3 % seulement de ces malades sont morts dans les 10 ans alors que 8 % des patients ne prenant pas d'aspirine sont décédés au cours de la même période.
Comme le souligne le Professeur Kevin Choe, qui a dirigé cette étude «Il semble bien que l'aspirine limite la capacité de croissance du cancer de la prostate et plus particulièrement des tumeurs les plus agressives qui ont tendance à métastaser et contre lesquelles nous ne disposons pas encore de solutions thérapeutiques pleinement satisfaisantes.
Un autre étude réalisée sur plus de 100 000 personnes par des chercheurs de l'American Cancer Society d'Atlanta montre pour sa part que la prise quotidienne d'un cachet d'aspirine pendant au moins 5 ans réduit de 37 % les risques de mourir d'un cancer !
Toutefois, les mécanismes par lesquels l'aspirine diminue les risques de cancers ne sont pas très bien connus et restent à élucider.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash
Journal of Clinical Oncology du 27.08.2012
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les pesticides pourraient être un facteur de risque sous-estimé du cancer du pancréas
Le Docteur Antoine Hollebecque, cancérologue à l'institut Gustave Roussy, souligne qu’entre « 1990 et 2023, le nombre de cancers du pancréas a été multiplié par quatre. Selon certaines estimations, ...
Première implantation mondiale d’un cœur en titane exploitant la technologie Maglev
En France, alors qu’environ 1,5 million de personnes sont atteintes d’insuffisance cardiaque, seules 400 transplantations cardiaques ont été réalisées en 2021. Il y a le même constat aux États-Unis ...
DMLA : la luminothérapie ouvre un nouvel espoir thérapeutique
Première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans, la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie chronique de la zone centrale de la rétine, appelée macula. Sa forme la ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 167
- Publié dans : Médecine
- Partager :