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Cancer : découverte d’une nouvelle clé de mutation

Des chercheurs de l'Université d'Irvine, en Californie, ont découvert une protéine, APOBEC3A, responsable des mutations génétiques qui « font » les cellules cancéreuses et plus largement entraînent toute une variété de cancers. Elle pourrait être la clé de nouvelles thérapies anticancéreuses plus efficaces qui ont déjà donné lieu au développement d’un test PCR pour détecter les tumeurs APOBEC3A-positives.

Chaque jour, rappellent les scientifiques, des dizaines de milliers d'événements moléculaires et de dommages se produisent dans l’ADN des cellules humaines. Dans les cellules cancéreuses, l'expression de la protéine APOBEC3A est l'une des sources les plus courantes de dommages et de mutations de l'ADN. Si ces mutations causées par la protéine dans les cellules cancéreuses contribuent à la croissance de la tumeur, elles ouvrent également « une faille » dans l'ADN, et donc une vulnérabilité des cellules cancéreuses.

Retourner cette vulnérabilité contre le cancer : ainsi, les scientifiques font l’hypothèse surprenante que cibler les cellules cancéreuses avec des niveaux élevés de APOBEC3A va perturber la réponse aux dommages à l'ADN causés par APOBEC3A et peut donc être la clé de thérapies anticancéreuses plus efficaces. L’auteur principal, le Docteur Remi Buisson, professeur de chimie biologique, ajoute : « pour exploiter la vulnérabilité des cellules cancéreuses, il est essentiel de mesurer d'abord l'activité de la protéine dans les tumeurs ».

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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