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Cancer colorectal : une nouvelle piste hormonale...
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Des chercheurs de la Duke University et de Harvard (Etats-Unis) ont montré qu'une alimentation trop riche augmente le risque de cancer colorectal. Mais, selon eux, une hormone, la guanyline, serait capable d'inverser les effets négatifs de ce type de régime et le développement des tumeurs.
Ces scientifiques ont réalisé une étude sur des souris génétiquement modifiées pour développer un cancer colorectal, pour comprendre si un régime alimentaire riche en calories augmentait le risque de cancer colorectal. Les scientifiques ont observé que ce type d'alimentation provoquait la modification de l'activité d'une hormone, naturelle gastro-intestinale, la guanyline. Elle ne fonctionne plus ainsi que son récepteur, le guanylyl cyclase C (ou GUCY2C) présent sur les cellules qui tapissent l'intestin. Or sa fonction est d'empêcher la croissance cellulaire anormale, associée à la croissance tumorale.
Les scientifiques ont administré aux rongeurs un médicament, le tamoxifène, dont un des effets est l'activation de la guanyline. « Chez des souris nourries avec un régime riche en graisses et chez qui les tumeurs ont été "encouragées" par de l'azoxyméthane, l'augmentation de la production de guanyline parvient à inverser les effets du régime hypercalorique et empêcher le développement des tumeurs » expliquent les auteurs de l'étude.
Les résultats de cette étude sont encourageants car le cancer colorectal est le 2ème cancer le plus mortel, tous sexes confondus, derrière le cancer du poumon. Et avec 42 152 nouveaux cas estimés en 2012 en France dont 55 % chez l'homme, il s'agit du troisième cancer le plus fréquent après le cancer de la prostate (56 841 nouveaux cas) et le cancer du sein (48 763).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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