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Autisme : y-a-t-il une signature hormonale ?

Une équipe anglo-danoise de chercheurs, dirigée par Simon Baron-Cohen de l’Université de Cambridge et ses collaborateurs du Statens Serum Institute Copenhagen, vient de montrer qu’un niveau élevé d’hormones sexuelles et de l’hormone du stress provenant de la mère dans le liquide amniotique pourrait augmenter les risques que l’enfant à naître soit atteint des troubles du spectre autistique (TSA). Actuellement, on évalue entre 400 000 et 600 000 le nombre de personnes autistes en France.

Les chercheurs ont étudié les niveaux d’hormones présentes dans le liquide amniotique de plus de 300 danoises enceintes de futurs garçons. Ils se sont focalisés sur les fœtus de sexe masculin en raison de la fréquence plus importante de l’autisme chez les hommes comparativement aux femmes.

ils ont notamment analysé les concentrations de 4 hormones sexuelles (progestérone, 17-alpha-hydroxyprogestérone, androstènedione et testostérone) et de cortisol, l’hormone du stress. L’objectif de cette étude était de vérifier si le niveau de ces molécules dans le liquide amniotique avait un impact sur le risque de survenue de TSA.

Ces recherches montrent que sur les 128 enfants qui ont développé un syndrome autistique, tous avaient un niveau moyen de chacune des 5 hormones étudiées plus élevé que les autres.

L’équipe de Simon Baron-Cohen estime que certains facteurs hormonaux ainsi que le stress maternel pourraient avoir une influence certaine sur la survenue de cette affection.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

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