Vivant
Anthrax : les scientifiques planchent sur l'identification de la souche du bacille
- Tweeter
-
-
0 avis :
A ce jour, il existe plus de mille souches répertoriées et chacune est aussi semblable - mais également aussi différente de l'autre - que deux voisins de palier", explique le Pr Thierry Debord, médecin-chef dans le service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé. L'analyse de l'ADN, le patrimoine génétique de la - ou des - souche(s) utilisée(s), est particulièrement importante pour les enquêteurs. L'ADN constitue en quelque sorte le relevé d'empreintes, la "signature" de la souche. A partir de cette carte d'identité, qu'ils vont confronter au recueil des souches connues, les experts de la police scientifique seront ainsi à même de dire s'ils sont face à un ennemi unique ou, au contraire, s'il existe des "copieurs" parmi les responsables de ces envois. Soit les biologistes mettent en évidence une souche "naturelle", c'est-à-dire récupérée artisanalement, sur un animal malade, dans son environnement ou dans un laboratoire vétérinaire. Soit au contraire, ils se trouvent confrontés à une souche artificiellement modifiée, purifiée, "militarisée", selon l'expression des experts, pour être plus "efficace" : plus pathogène, plus résistante aux antibiotiques. Il restera alors à trouver de quel laboratoire elle provient et comment elle en est sortie, frauduleusement ou très officiellement. Selon l'expert Olivier Lepick, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, de nombreux pays mènent - ou ont mené - des programmes de recherche sur les armes biologiques et bactériologiques et sont susceptibles de disposer de stocks. Il s'agit de la Russie, qui en 1979 a connu une fuite accidentelle de bacille qui a tué 68 personnes, mais aussi de l'Irak, l'Iran, la Corée du nord, la Syrie, la Libye, l'Inde, la Chine, Taïwan, Iraël, Cuba, la Bulgarie... Les analyses réalisées à partir de prélèvements sanguins sur les personnes susceptibles d'avoir été en contact avec le bacille du charbon visent aussi à traiter avant l'apparition des premiers signes cliniques. "Plus précoce est le traitement - à base d'antibiotiques - plus les probabilités de guérison sont fortes", rappelle le Dr Robert Sebbag, spécialiste des maladies infectieuses et responsable de la communication du laboratoire Aventis Pasteur.
TF1 : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,,829768,00.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une thérapie par ultrasons non invasive efficace dans le traitement des maladies des valves cardiaques
Notre cœur bat environ 70 fois par minute au repos, soit plus de 100 000 fois par jour. Il propulse le sang dans l’organisme à raison de 4 à 5 litres par minute. C’est pourquoi avec l’âge, le cœur ...
Les ultrasons focalisés peuvent soulager les douleurs chroniques
Selon une nouvelle étude, utiliser des ultrasons focalisés de faible intensité dans une zone du cerveau pourrait soulager la douleur. L’utilisation de ces ultrasons focalisés modifie la façon dont ...
Cancer du poumon : examens et opération en même temps, une première mondiale réalisée à Strasbourg
Une patiente a été opérée d’une tumeur pulmonaire jeudi 26 octobre aux hôpitaux universitaires de Strasbourg. Les examens et l’opération se sont déroulés dans la même salle et en même temps, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 122
- Publié dans : Médecine
- Partager :