Vivant
Alzheimer : découverte d'un oestrogène prometteur
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs américains ont montré qu'un oestrogène expérimental pouvait empêcher les dégénérescences cérébrales sans augmenter le risque de cancers du sein ou de l'utérus chez la femme. Selon les chercheurs, cet oestrogène prometteur pourrait être utilisé pour traiter les dégénérescences du cerveau dans de nombreuses maladies, dont l'Alzheimer, la sclérose en plaques, la maladie de Charcot, les lésions de la moelle épinière ou même le simple vieillissement. L'oestrogène expérimental n'a été testé pour l'instant que sur des souris, mais les études ont montré qu'il permettait d'arrêter la progression de la maladie chez les souris affectées par la version animale de la sclérose en plaques. Les animaux ont même récupéré leur capacité à marcher.
L'hormone n'a pas de propriétés anti-inflammatoires comme les oestrogènes classiques car elle a été modifiée de façon à limiter les risques de cancers du sein ou de l'utérus. Cette forme d'oestrogène devra donc être combiné avec d'autres traitements pour lutter contre les inflammations, notamment dans le cas de la sclérose en plaques, ont indiqué les chercheurs, dont l'étude est publiée dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS). "L'objectif principal est de protéger les neurones. C'est ce qui manque dans ce domaine", a déclaré Seema Tiwari-Woodruff, professeur assistante de neurologie à l'Université de Californie Los Angeles (UCLA), qui a travaillé sur cette étude. Alors que les personnes affectées par la sclérose en plaques ont de nombreuses options pour traiter leurs symptômes physiques avec des anti-inflammatoires, aucun traitement ne permet actuellement de traiter la dégénérescence du cerveau et de la moelle épinière.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
SurgiMab révolutionne la chirurgie oncologique avec ses molécules fluorescentes
En 2023, l’INCa dénombrait plus de 433 000 nouveaux cas de cancer en France. Selon l’organisme, le nombre de patients a doublé en 30 ans, une hausse qui s’explique par le vieillissement de la ...
Consommer du poisson réduirait les risques de sclérose en plaques
La sclérose en plaques touche 2,8 millions de personnes dans le monde, dont 120 000 en France. C'est une maladie auto-immune aux causes complexes qui touche le système nerveux central, provoque des ...
Etre végétarien permet d'éviter des maladies mais entraîne un risque plus élevé de fractures
Selon une étude de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), le choix d'un régime végétarien entraîne des effets bénéfiques pour la santé ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 97
- Publié dans : Médecine
- Partager :