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Accidents vasculaires cérébraux: un espoir de traitement
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Un espoir dans le traitement de l'accident vasculaire cérébral (AVC): une nouvelle étude américaine souligne l'efficacité des médicaments neuroprotecteurs jusqu'alors décevants sur cette affection qui représente la première cause de handicap chez l'adulte. L'AVC est dû à l'obstruction d'une artère cérébrale par un caillot de sang, affamant les cellules cérébrales situées à proximité. Les cellules sur le point de mourir sécrètent de grandes quantités de glutamate et d'autres substances chimiques, qui empoisonnent les cellules qui les entourent. L'objectif des médicaments neuroprotecteurs est de s'opposer à ces réactions chimiques. Partout dans le monde, la recherche sur ces produits est restée frustrante. Plus de 50 d'entre eux ont donné des résultats encourageants chez l'animal, mais tous ont échoué lors de l'expérimentation sur l'homme. ''Des millions de dollars ont été dépensés dans ce secteur de la recherche, et nous ne disposions pas de résultats positifs. Aujourd'hui, nous avons de bonnes nouvelles'', a déclaré le Dr Philip Gorelik, directeur de recherche sur l'AVC au Centre médical presbytérien St Luke à Chicago. Deux études présentées cette semaine au Congrès de l'association américaine de l'AVC à San Antonio, au Texas, font apparaître que la citicoline, un neuroprotecteur, diminue la sévérité de l'accident vasculaire cérébral. La citicoline, comme d'autres médicaments neuroprotecteurs, permet de prévenir une chaîne de réaction chimique aux conséquences graves qui favorise la progression de l'AVC dans les jours qui suivent l'accident. Pour l'instant, les médecins ne peuvent pas faire grand chose dans les heures qui suivent l'accident. Le seul médicament qui agisse est le TPA, un anticoagulant, mais seules 2% des victimes en bénéficient chaquée année. Les autres présentent soit d'autres complications, soit sont prises en charge trop tardivement, faute d'être tranportées à temps à l'hôpital. On estime que 700.000 personnes sont victimes d'AVC chaque année aux Etats-Unis, et 130.000 en France. Pour arriver à cette conclusion, le Dr Steven Warach, directeur de la thérapeutique de l'AVC à l'Institut national des troubles neurologiques (NINDS), a réuni les résultats de deux études qui utilisent la résonance magnétique nucléaire, l'IRM, un scanner perfectionné. Ces travaux incluent 214 personnes réparties en trois groupes: la moitié a reçu un placebo, l'autre moitié 500 mg ou 2 grammes de citicoline. Dans le groupe placebo, la taille de l'AVC a augmenté de 85%, 12 semaines après l'accident. En revanche, la taille n'a augmenté que de 34% chez les personnes prenant des doses de 500 mg de citicoline, et seulement de 2% chez celles prenant la dose la plus forte.
AP : http://fr.news.yahoo.com/020208/5/2h9x0.html
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- Publié dans : Médecine
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