Vivant
Testostérone et espérance de vie : les liens se dévoilent
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une équipe américaine, dirigée par Gail Laughlin (University of California, Sans Diego), a analysé les dossiers de 795 patients de sexe masculin qui tous, avaient participé dans les années 1970 à une vaste étude épidémiologique. L'objectif était de déterminer si une baisse particulièrement importante de leur taux de testostérone -l'hormone sexuelle masculine- avait pu influer sur leur espérance de vie. Les résultats sont clairs : « Chez les hommes de plus de 50 ans, une baisse anormale du taux de testostérone est susceptible d'augmenter le risque de mortalité ». En revanche, une supplémentation en testostérone n'a pas permis de diminuer ce risque.
C'est la conclusion d'un travail américain qui a englobé près de 800 patients. « Sur 18 ans, les hommes présentant les baisses de taux les plus prononcées ont eu un risque de mortalité plus élevé que la moyenne », précise Gail Laughlin. Un sur-risque qui peut monter jusqu'à... 33 % dans certains cas. En revanche et c'est peut-être là le plus intéressant, la supplémentation hormonale en testostérone n'a entraîné « aucune » diminution de ce sur-risque. D'autres travaux seront donc nécessaires pour lever le voile sur l'influence exacte de la testostérone sur l'espérance de vie des plus de 50 ans.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une courte activité physique régulière suffirait à réduire les risques de certains cancers
La durée d'une activité physique et/ou sportive peut-elle avoir un impact sur les risques d'apparition d'un cancer ? Telle est la question que se sont posée des chercheurs australiens dans une étude ...
Cancer du sein : des résultats en faveur du jeûne pendant la chimiothérapie
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de la Charité, à Berlin, la pratique d’un jeûne de courte durée (moins de trois jours) à chaque cycle de chimiothérapie améliorerait ...
Une légère perturbation du sommeil suffit à augmenter durablement les risques cardiovasculaires
Des scientifiques du Centre médical Irving, de l'Université Columbia aux États-Unis, ont suivi 35 femmes en bonne santé pendant 12 semaines. Durant la première moitié de l'essai clinique, elles ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 157
- Publié dans : Médecine
- Partager :