RTFlash

Vivant

Vivre à la campagne serait bénéfique pour le développement cérébral des enfants

Selon une  étude réalisée par des chercheurs de l'UCLA (Université de Californie-Los Angeles), le fait de grandir dans un lieu entouré d’espaces verts serait bénéfique pour le développement du cerveau des enfants.

Ces recherches ont fait une analyse sur le développement cérébral de 253 écoliers scolarisés à Barcelone. Les chercheurs ont récolté les données géographiques des lieux de vie des enfants, de leur naissance au moment de l’étude, et l’anatomie de leur cerveau a été étudiée grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à haute résolution. La mémoire et les capacités d’attention des enfants ont été mesurées à l’aide de tests informatiques.

Résultat : en analysant et reliant les données obtenues, les scientifiques ont constaté que l’exposition à la verdure était associée à un plus gros volume de matière blanche et de matière grise, dans des zones très semblables à celles associées à de meilleurs résultats aux tests cognitifs. Ainsi, grandir “au vert” a été associé au fait d’avoir un plus grand volume de matières cérébrales dans des zones importantes pour la cognition.

Les enfants élevés près de zones de verdure avaient, outre cette différence de volume cérébral, moins d’inattention que les autres enfants, ainsi qu’une meilleure mémoire de travail. Cette dernière désigne une mémoire à court terme permettant de stocker et de manipuler temporairement des informations pour réaliser une tâche particulière, notamment un raisonnement.

L’étude s’ajoute aux preuves qui s’accumulent suggérant qu’une exposition précoce aux espaces verts et à d’autres facteurs environnementaux peut exercer des effets mesurables et durables sur notre santé, tout au long de notre vie”, a souligné Michael Jerrett, co-auteur de l’étude.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Daily

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top