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Vieillesse: impact positif des loisirs sur les facultés mentales
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La participation régulière à des activités sociales et intellectuelles de loisirs, animation de clubs, lecture ou jeux de société par exemple, a un impact positif sur les facultés mentales des personnes d'âge mur, selon une étude portant sur plusieurs milliers de fonctionnaires londoniens âgés de 35 à 55 ans.Cette influence est indépendante de l'âge, du niveau d'études et de la situation socio-économique des personnes concernées. Mémoire, expression et compréhension verbale, vocabulaire, capacités de déduction et de raisonnement ont fait l'objet de tests montrant notamment que la participation à des activités de loisirs nécessitant un effort intellectuel important (visites culturelles, jeux d'échecs, lecture, cours du soir, animation de clubs, responsabilités sociales...) s'avère bénéfique pour les facultés mentales. Par ailleurs, prises globalement, les activités sociales (jeux de société, visites à des amis, aller dans un pub, responsabilités associatives...) sont associées à de meilleures capacités mentales que l'ensemble des activités individuelles (bricolage, poterie et autres travaux manuels, jardinage, lecture, écouter de la musique...). Il reste toutefois à préciser si cette association est liée ou non à "l'effort intellectuel" fourni lors de ces activités sociales, ce qui pourrait avoir des implications sur l'organisation de loisirs pour les personnes âgées, notent les auteurs de l'étude conduite sous la direction du Dr Archana Singth-Manoux (International Centre for Health and Society - University College of London). Ces travaux, comme d'autres portant sur la stimulation mentale fournie par le travail, "suggèrent que ce que nous faisons en tant qu'adultes contribue à maintenir et peut-être à augmenter les facultés mentales", soulignent-ils, estimant que cela contribue à conforter les découvertes sur la réorganisation neuronale d'adultes et de personnes âgées, baptisée "plasticité" cérébrale. Toutefois, admettent-ils, il est également "plausible" que ce soit essentiellement les personnes ayant déjà les meilleures facultés mentales -indépendamment de leur niveau socio-économique- qui choisissent de s'engager dans les activités de loisirs les plus complexes. Par ailleurs, étant donné l'échantillon choisi (fonctionnaires participant à l'étude Whitehall II), seuls les cols blancs sont représentés dans cette étude, précisent-ils.
Journal of Epidemiology and Community Health. : http://jech.bmjjournals.com/
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