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Vers un nouveau test de dépistage du cancer de l'utérus
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Une nouvelle méthode de dépistage du cancer du col de l'utérus via une simple analyse d'urine à domicile pourrait remplacer les frottis traditionnels. Ce test, développé par des chercheurs de l'université de Waseda au Japon, détecte des protéines à haut risque associées au papillomavirus humain (HPV) cancérigène. Ce test non invasif pourrait s'avérer plus précis pour identifier les précurseurs du cancer et pourrait encourager les femmes réticentes à se soumettre au dépistage traditionnel à participer. Chaque année, environ 3 200 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du col de l'utérus, causant environ 850 décès. Pourtant, le taux de participation au dépistage est au plus bas depuis dix ans, à 68,7 % l'an dernier. Les raisons évoquées incluent la gêne et un emploi du temps chargé.
Les tests à faire soi-même, comme ce nouveau test urinaire, pourraient résoudre ce problème en permettant aux femmes de collecter des échantillons dans le confort de leur domicile. Le test recherche des oncoprotéines, des protéines dont la présence en grandes quantités peut entraîner le développement d'un cancer. La recherche suggère que l'activité oncogène du HPV est un marqueur plus critique que la simple présence de l'ADN du HPV. Le test, qui détecte les protéines E7 générées par la souche HPV 16, a montré une efficacité de 80 % et 71 % chez les femmes présentant respectivement des changements anormaux de faible ou de moyenne importance. Ce pourcentage tombe à 38 % chez celles avec des modifications cervicales de haut niveau, probablement parce que cette protéine joue un rôle plus important dans les changements cellulaires précoces.
Cette innovation suit une étude de l'université de Manchester, qui a révélé que les tests urinaires pouvaient être aussi sensibles que les frottis cervicaux pour détecter le papillomavirus. La majorité des femmes préfère fournir un échantillon d'urine plutôt que de subir un prélèvement par un professionnel. Cependant, des essais à plus grande échelle sont nécessaires avant que ces tests puissent être largement utilisés.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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