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Un vaccin prometteur contre le cancer du col de l'utérus

Les recherches pour mettre au point un vaccin contre le cancer du col de l'utérus ont franchi une nouvelle étape, des tests montrant qu'un sérum pouvait assurer une protection de longue durée, souligne une étude américaine. Quatre ans après avoir reçu ce vaccin expérimental, 94 % des femmes participant à l'étude ont été protégées contre le virus qui provoque la plupart de ces cancers, et aucune n'a développé de symptômes précancéreux, souligne l'étude. "Nous sommes très heureux de ces résultats. Les réactions du système immunitaire semblent vraiment durables", souligne le Dr. Eliav Barr, qui dirige la mise au point du vaccin pour les laboratoires Merck. La firme compte demander l'an prochain l'agrément de la Food and Drug Administration (FDA), l'office de contrôle pharmaceutique et alimentaire américain, pour la commercialisation d'une version du vaccin qui pourrait également prévenir les verrues génitales chez les deux sexes. La nouvelle étude, financée par Merck, a été menée par des chercheurs de l'université de Washington.

Les résultats des tests sur le vaccin ont été présentés lundi lors d'une réunion de la Société américaine de microbiologie. "Ils se sont révélés clairement efficaces", assure le Dr. Scott Hammer, expert de l'université de Columbia, qui a examiné les travaux mais n'a pas de lien avec l'étude. "C'est très important pour la santé des femmes dans le monde. "Chaque année, le cancer du col de l'utérus frappe près d'un demi-million de femmes dans le monde et en tue environ 250.000. Presque tous les cas sont causés par une infection liée au virus du papillome humain (VPH), qui est sexuellement transmissible. Une souche, le VPH-16, représente la moitié de tous les cancers du col de l'utérus. La nouvelle étude a suivi 755 de ces femmes sur une période de quatre ans. Sept ont contracté des infections liées au VPH-16, mais aucune n'a présenté d'état précancéreux. Dans un groupe comparatif, 750 femmes avaient reçu des placebos : 111 ont été affectées par les infections et 12 ont développé des symptômes précancéreux. Si le vaccin est autorisé, ce serait le deuxième mis au point pour prévenir le cancer après celui contre l'hépatite B, qui a réduit de manière spectaculaire le nombre d'infections évoluant en cancer du foie.

AP : http://fr.news.yahoo.com/041102/5/44hn3.html

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