Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
La spectrométrie de masse révolutionne la détection des bactéries
- Tweeter
-
-
0 avis :
Deux études de l’Inserm menées par Bernard La Scola, du centre hospitalier de la Timone à Marseille, viennent de confirmer la supériorité en matière d'analyse biologique d'un nouveau système, baptisé MALDI-TOF, qui permet, grâce à l'utilisation de la spectrométrie de masse, une analyse beaucoup plus rapide et plus fiable des grosses molécules.
Ce spectromètre est en effet capable d'identifier 92 % des bactéries (contre 70 % pour les méthodes classiques) très rapidement et de délivrer une véritable signature biochimique spécifique à chaque germe.
Concrètement, les protéines présentes dans les bactéries sont ionisées à l'aide d'un faisceau laser ce qui leur permet de traverser une colonne de vide. Comme le temps de la traverse est lié à la masse de ces protéines, il devient possible d'établir très rapidement et de manière très fiable le profil spectrométrique d'une protéine particulière puis de comparer automatiquement son profil avec ceux contenus dans une vaste base de données.
Après 11 ans d'utilisation, ces études montrent que cette technique est à la fois plus rapide, plus efficace et moins coûteuse que les techniques d'analyses traditionnelles et permet d'identifier plus facilement de nouvelles souches pathogènes.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT FLash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Un capteur bon marché détecte le cancer ou le VIH depuis chez vous en auto-test
Des chercheurs du MIT ont mis au point un capteur électrochimique, au coût d’à peine 50 centimes, qui détecte des gènes spécifiques aux maladies et se conserve jusqu’à deux mois à température ...

La vaccination contre l’hépatite E est efficace lors d’une épidémie
L’hépatite E est une infection virale particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies chroniques, avec un taux de mortalité pouvant atteindre 10 à 50 %. ...

L'ARN à la surface des feuilles joue un rôle dans la formation des microbiomes végétaux
Des biologistes de l'Université d'Indiana à Bloomington ont montré que la surface des feuilles des plantes est recouverte d'un large éventail de molécules d'ARN. Selon une nouvelle étude, ces ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 236
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :