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Un seul gène vous manque et vous trinquez !
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Des souris chez lesquelles un certain gène a été supprimé boivent volontairement plus d'alcool que les autres et elles se remettent plus vite de ses effets, indiquent des chercheurs dans une étude parue lundi dans le Journal of Neuroscience. Ces rongeurs, à qui avait été enlevé un des six gènes contrôlant la production de la protéine du cerveau Kinase A (PKA), ont bu deux fois plus d'alcool que des souris normales, notent les chercheurs de l'Université Washington. Par ailleurs, ils se sont remis beaucoup plus vite (65 minutes) que les autres (90 minutes) des effets de l'alcool après avoir bu des doses très élevées. "Ceci est la première preuve directe du fait que la PKA est liée à l'absorption volontaire d'alcool", note M. Todd Thiele, le principal auteur de l'étude, patronnée par l'Institut national sur l'abus d'alcool et l'alcoolisme (NIAAA). Il souligne toutefois que "ceci est vrai pour les souris, mais ne l'est pas forcément chez l'homme". La PKA est une protéine qui renforce la communication entre les cellules du cerveau. Ces expériences "offrent une preuve concrète que la PKA est impliquée dans la régulation volontaire de la consommation d'alcool et la sensibilité à ses effets", souligne pour sa part le Dr. Enoch Gordis, directeur du NIAAA.
AFP
http://158.50.204.19/ext/francais/lemonde/sci/000515184052.6bke2fcp.html
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