Vivant
Un réseau informatique au service de la santé
- Tweeter
-
-
0 avis :
Faire calculer à un réseau d'ordinateurs des masses de données, images ou statistiques : tel sera l'objet des grilles informatiques de santé, évoquées lors d'un important colloque européen organisé en janvier à Lyon sous l'impulsion du Cern et du CNRS. La Commission européenne souhaite que dans les cinq ans, les premières grilles permettent, par exemple aux médecins de disposer d'un outil de diagnostic puissant pour faire analyser des images du système cardio-vasculaire d'un malade. Une grille de santé permettrait aussi de recevoir au jour le jour des informations sur la progression d'une épidémie pour alerter les médecins et mieux protéger la population. Deux projets régionaux seront présentés pour répondre à des appels d'offre lancés par l'Union européenne dans le cadre du sixième programme cadre pour la recherche et le développement technologique. Le premier est piloté par le CNRS, par le biais de l'Institut de physique des particules. Animé par Vincent Breton, chercheur à l'IN2P3, à Clermont Ferrand, il vise à mettre avec une douzaine de laboratoires de six pays européens, une grille informatique opérationnelle dans cinq ans. Le second projet, baptisé « e.heart », est piloté par le Centre de recherche et d'application du traitement de l'image et du signal (Creatis) basé à l'Insa, qui travaille entre autre avec des chercheurs de Lyon 1. Il sera déposé le 24 avril auprès de la direction générale de la Commission européenne chargé de la société de l'information. « Nous sommes laboratoire d'excellence depuis que nous avons animé en France le programme « coeur battant » dans lequel nous travaillons sur l'imagerie et la modélisation du système cardio-vasculaire, explique Isabelle Magnin, de Creatis. Le projet européen a surtout pris corps lors d'un séminaire avec l'Université technologique d'Helsinki avec laquelle nous travaillons ». Le projet sera élargi lors d'un congrès qui en juin étendra à l'Europe le programme sur le thème « imagerie et modélisation fonctionnelle du coeur ». L'objectif : réunir 120 chercheurs européens sélectionnés en fonction de leurs publications, pour constituer un laboratoire virtuel capable de proposer un système d'exploration et de modélisation du système cardio-vasculaire. Un tel système permettrait d'étudier par exemple les effets d'un médicament. Des projets intégrés proposés par des industriels seront favorisés par le projet « e.heart ». Ces projets permettront par exemple la mise au point de nouveaux instruments d'exploration médicale.
Progrés : http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/106661.html
Programme « e.heart » : http://www.creatis.insa-lyon.fr/e-heart
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Un apport suffisant en calcium réduit les risques de cancer du côlon
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent, avec près de deux millions de nouveaux cas par an dans le monde. En France, ce cancer touche 47 000 personnes par an et en tue 17 000. ...

L'exercice régulier empêche notre cerveau de rétrécir
L’exercice peut-il vraiment contribue à maintenir nos capacités mentales de cérébrales ? Oui, si l'on en croit les dernières études sur ce sujet. En vieillissant, nos tissus et organes s’altèrent. ...

Le CHU de Montpellier fait le choix de l'IA
L'IA peut-elle aider les soignants, les chercheurs et le personnel administratif du CHU de Montpellier ? Peut-elle leur permettre d’améliorer leurs pratiques en les soulageant de nombreuses ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 170
- Publié dans : Médecine
- Partager :