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Renater passe la troisième vitesse

Les universités, établissements scolaires et centres de recherches scientifiques français verront, d'ici fin octobre, la bande passante de leur accès internet montée à 2,5 Gbits par seconde. Il s'agit de l'une des principales améliorations de la troisième version du réseau national de télécommunications pour la technologie, ou Renater-3. Gérée par le groupement d'intérêt public éponyme, cette infrastructure proposait jusqu'alors au CNRS ou à l'Inria un accès à 622 Mbps. Avec le nouveau réseau, la bande passante est donc multipliée par quatre. «De quoi échanger des documents très volumineux», explique un porte-parole de Renater. Autre amélioration notable, le réseau est désormais organisé, non plus en étoile depuis Paris, mais en un maillage régional. Concrètement, cela signifie qu'il n'est plus nécessaire de passer par la capitale pour relier, par exemple, un centre de recherche situé en Bretagne avec une université du sud de la France. «Cela permet ainsi d'économiser de la bande passante et d'éviter également des déconnexions en cas de coupure d'une liaison, car il existe désormais un grand nombre de chemins pour relier deux points du réseau», précise-t-on chez Renater. Enfin, dernier avantage important de Renater-3, le réseau est désormais compatible avec l'IPv6, la prochaine version du protocole internet (le langage commun à tous les équipements du réseau). «Cette compatibilité va libérer des adresses IP», conclut-on chez Renater. En effet, l'IPv6 prévoit de coder l'adresse IP, ces numéros qui permettent d'identifier chaque ordinateur connecté au réseau, sur huit séries de chiffres (au lieu de quatre actuellement), ce qui augmentera considérablement le nombre d'adresses disponibles.

ZDnet : http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2124226,00.html

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