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Un projet de ferme éolienne marine géante en France
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Un consortium regroupant Areva, GDF Suez et Vinci a présenté le 26 mars son projet de construction de trois énormes champs d'éoliennes off shore en Normandie grâce à un investissement de 2,5 à 3 milliards d'euros par site. Chacun des trois sites - à Dieppe et Fécamp (Seine-Maritime) ainsi qu'à Courseulles-sur-Mer (Calvados) - devrait être composé d'un parc d'environ 125 éoliennes fournissant quelque 600 à 700 MGW, soit quasiment l'équivalent d'un réacteur nucléaire. Le Havre sera la plaque tournante du projet, avec deux usines, l'une pour la fabrication des pales d'éoliennes, l'autre pour l'assemblage des nacelles.
Les présidents des trois entreprises ont dévoilé devant les élus locaux leur projet, qui est soutenu par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et pour lequel le choix des intervenants devrait être connu avant l'élection présidentielle. Si le gouvernement retient les propositions du consortium, le PDG de Vinci, Xavier Huillard, estime les investissements nécessaires à environ 2,5 à 3 milliards d'euros par site. Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez estime quant à lui que 6.000 emplois directs et indirects seront créés.
Le directeur général de CDC Infrastructure, Jean Bensaïd, prévoit que ces usines déployées sur 50.000 m2 contribueront à "la création d'une filière de l'éolien offshore dans notre pays" permettant d'exporter, notamment vers le Royaume-Uni, qui a annoncé un plan d'envergure dans ce domaine. La réussite de ces ambitions tient à l'attribution au consortium d'au moins deux des trois sites normands, selon Gérard Mestrallet. Luc Oursel, président du directoire d'Areva, se montre optimiste, étant donné le poids et l'expérience des trois groupes associés. "Nous avons aujourd'hui en commande 120 éoliennes, un produit éprouvé dans un environnement hostile", la mer du Nord, a-t-il déclaré. Ces éoliennes sont fabriquées par le groupe français dans son usine de Bremerhaven, en Allemagne.
Luc Oursel, président du directoire d'Areva, a souligné que ces usines pourraient travailler à l'export, en particulier au large des côtes britanniques, où de nombreux projets sont annoncés. "Il ne s'agit pas simplement de répondre à un appel d'offres, mais aussi de créer une filière industrielle dans un secteur appelé à croître fortement". Lancé en juillet, l'appel d'offres porte sur un total de 600 éoliennes, soit une dizaine de milliards d'euros d'investissements répartis sur les trois champs normands et deux autres projetés au large de Saint-Brieuc et Saint-Nazaire. Dans les prochaines semaines, le gouvernement fera un choix parmi la dizaine de groupements qui ont fait acte de candidature.
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