Vivant
La première souris sensible au rhume
- Tweeter
-
-
0 avis :
La première souris ayant attrapé un rhume a relancé l'espoir de trouver un remède à cette affection bénigne, mais également à des maladies plus graves comme l'asthme, ont annoncé des chercheurs britanniques.Les scientifiques de l'Imperial College de Londres sont parvenus à modifier génétiquement une souris pour la rendre sensible au virus provoquant la plupart des rhumes, le rhinovirus, qui jusqu'à présent n'affectait que les humains et les chimpanzés.
Grâce à cette avancée, il sera plus facile de tester de nouveaux médicaments contre le rhume, l'asthme ou la bronchite, selon le résultat de ces recherches publiées dans la revue Nature Medicine.Ces recherches devraient "ouvrir de nouvelles pistes de traitements qui ont été retardées pendant des années et elles ouvrent la possibilité d'autres avancées à l'avenir", s'est réjoui le directeur général du Conseil pour la recherche médicale, Leszek Borysiewicz, qui a financé l'étude.
Les rhinovirus ont été découverts il y a une cinquantaine d'années mais leur étude a été ralentie notamment par l'impossibilité d'expérimenter des traitements sur des souris.Une "Unité de recherche contre le rhume", créée en Grande-Bretagne en 1946 et travaillant avec des humains volontaires, a dû fermer ses portes en 1989 faute d'avoir pu trouver un remède.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Douleurs chroniques : une vaste étude remet en cause l’efficacité des antidépresseurs
A côté des antalgiques classiques, les antidépresseurs sont des traitements couramment prescrits dans le traitement de la douleur chronique, qu’il s’agisse de la migraine, des céphalées de tension, ...
Des exercices aérobiques réguliers réduisent sensiblement les risques d'hospitalisation
Une étude de l’Université de Göteborg en Suède montre que la pratique régulière de l’exercice aérobie, c’est-à-dire d’un exercice d’intensité légère voire modérée, mais sur une période prolongée ...
Une intelligence artificielle au service du diagnostic de l’épilepsie
Parmi l’ensemble des personnes épileptiques, seules 60 à 70 % sont réceptives aux traitements, essentiellement médicamenteux, qui permettent de contrôler l’apparition de crises. À l’heure actuelle, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 91
- Publié dans : Médecine
- Partager :