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Premièr clonage d'un chat

Une équipe texane a réussi pour la première fois le clonage d'un chat, ouvrant des perspectives pour le marché potentiellement très lucratif du clonage des animaux de compagnie. C'est le premier animal familier fabriqué à la manière de la brebis Dolly. Il est né de cette fastidieuse manipulation qui consiste à introduire l'ADN de l'adulte que l'on veut cloner dans un ovule préalablement vidé de son propre ADN... Conduits par Mark Westhusin, les chercheurs ont isolé des cellules prélevées dans le cumulus ovarien (tissu qui entoure l'ovaire) d'une chatte de type «trois couleurs», les ont injectées dans une série d'ovules énucléés. Ils ont obtenu trois embryons de clones qu'ils ont transférés dans l'utérus d'une chatte porteuse. Le 22 décembre 2001, naissait Cc. Une analyse génétique a confirmé que Cc a un ADN parfaitement identique à celui de la cellule prélevée sur la chatte trois couleurs. La vérification n'était pas superflue, car la fourrure du bébé n'est pas identique à son clone, la répartition de la pigmentation dépendant aussi de l'environnement de l'embryon. Cette technologie n'a de nouveau que le taux de succès affiché: une naissance pour trois embryons de clones transférés in utero. La clé de cette efficacité tiendrait à la nature des cellules utilisées. L'équipe texane rapporte 82 tentatives avec des cellules prélevées dans la muqueuse buccale d'un chat, deux tentatives avec des cellules de peau: échecs. Alors que ça marche si bien avec le cumulus ovarien... Dans ces conditions, seules les chattes sont clonables. Le porte-parole de l'Université, Keith Randall, a déclaré qu'il pensait que l'animal cloné n'était qu'un "chat de laboratoire".La recherche sur le clonage des chats et d'autres animaux domestiques est financée à hauteur de plus de 3,5 millions de dollars par le financier John Sperling, 81 ans, fondateur de l'Université privée de Phoenix. Un organisme de protection des animaux, la Humane Society of the United States, s'oppose au clonage des animaux domestiques par crainte d'une surpopulation, souligne le New York Times.

NYT :

http://www.nytimes.com/2002/02/14/science/14RTRS-CAT.html

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