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Polyarthrite rhumatoïde : une thérapie génique pour apaiser les articulations

Des chercheurs de la Washington State University ont identifié un gène qui code pour une protéine anti-inflammatoire (GBP5). Cette découverte ouvre la voie vers une future thérapie génique permettant d’améliorer le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), mais aussi, possiblement, la prise en charge d'autres maladies inflammatoires.

L'inflammation observée dans la polyarthrite rhumatoïde provoque un gonflement douloureux des tissus articulaires pouvant entraîner une perte osseuse et la déformation des articulations. De précédentes recherches ont montré que cette inflammation est principalement provoquée par une protéine cytokine connue sous le nom d'interleukine-1 bêta (IL-1 bêta).

Le rôle clé de GBP5 : pour identifier le rôle précis de GBP5, les chercheurs ont réalisé une série d'expériences utilisant des fibroblastes synoviaux de polyarthrite rhumatoïde, un type de cellule située dans le tissu qui tapisse les articulations, impliqué dans l'inflammation et la destruction des articulations. Lorsque les chercheurs stoppent la production de GBP5 dans ces cellules, puis ajoutent de l'IL-1 bêta pour induire une inflammation, ils constatent des niveaux d'inflammation démultipliés dans ces cellules dépourvues de GBP5.

GBP5 apparaît d’ores et déjà comme une cible prometteuse pour réduire l'inflammation et la perte osseuse dans cette maladie invalidante, ne disposant d’aucun traitement réellement satisfaisant : l’idée serait celle d’une thérapie génique qui introduirait cette protéine de manière très précoce dès les premiers signes de la PR. Rappelons que la polyarthrite rhumatoïde touche 25 millions de personnes dans le monde, et qu'il n’existe aujourd’hui aucun traitement curatif.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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