Vivant
Les plantes au secours de la prostate
- Tweeter
-
-
0 avis :
Et si on soignait le cancer de la prostate avec des plantes ? Ce n'est pas une boutade, mais on n'en est pas encore là. Toujours est-il que des chercheurs ont démontré qu'un "cocktail" de plantes permettait d'abaisser très sensiblement le taux de PSA (marqueur du cancer de la prostate) des patients présentant cette pathologie. L'étude est publiée dans le "Journal of Clinical Oncology". La cancer de la prostate peut être hormonodépendant ou pas, à savoir sensible à un traitement hormonal ou pas. Depuis de nombreuses années, un mélange de plantes est en vente libre aux Etats-Unis, sous l'appellation PC-SPES, présenté comme complément alimentaire destiné aux hommes ayant un cancer prostatique réfractaire aux traitements estrogéniques. Ce produit est composé de huit plantes : chrysanthème, isatis, gonaderma lucidinum, panax pseudo-ginseng, rabdosia rubescens, palmite et scutelleaire. Des chercheurs de l'université de Californie ont administré ce produit pendant deux ans à 70 hommes ayant un cancer de la prostate. Trente trois avaient un cancer hormonodépendant de la prostate, et 37 un cancer non hormonodépendant. Dans le premier groupe, une baisse de 80 % du taux de PSA est relevée chez tous les patients à l'exception d'un seul, ainsi qu'une baisse de leur taux de testostérone. Ceci permet aux auteurs de conclure que ces plantes agissent comme une hormonothérapie standard, et qu'elle possèdent une activité "estrogène-like". Dans le deuxième groupe de patients, une baisse du taux de PSA de 50 % est également observée chez 19 des 37 patients : leur cancer n'étant pas hormono-dépendant, l'action de ces plantes ne peut être liée à l'activité "estrogène-like" : elles doivent donc contenir d'autres substances ayant une activité "anti-cancer". Il est prématuré au vu de cette étude de proposer cette phytothérapie comme une alternative aux traitements classiques du cancer de la prostate. Des études complémentaires sont indispensables avant de la proposer aux patients.
Csante Presse :
http://www.csante.com/comsante/gen/read.php3?srv=news&id=1200
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
L’Institut National du Cancer choisit comme comme projet lauréat le programme pilote lyonnais de dépistage du cancer du poumon
À l’issue de l’appel à candidatures lancé en juillet 2024, l’Institut national du cancer annonce la mise en place du programme pilote de dépistage des cancers du poumon. Nommé IMPULSION, le projet ...
Une IA pour prévenir la mort subite
Chaque année, la mort subite d’origine cardiaque est responsable de plus de 5 millions de décès à travers le monde. Un bon nombre de ces arrêts cardiaques surviennent brutalement sans signe ...
Un apport suffisant en calcium réduit les risques de cancer du côlon
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent, avec près de deux millions de nouveaux cas par an dans le monde. En France, ce cancer touche 47 000 personnes par an et en tue 17 000. ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 212
- Publié dans : Médecine
- Partager :