Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Parkinson, le bon mouvement
- Tweeter
-
-
0 avis :
Faire du sport réduirait de 50 % le risque de maladie de Parkinson. Des chercheurs américains viennent en effet de démontrer le rôle central de l'activité physique dans la prévention de la maladie... mais chez les hommes, uniquement ! "Chez les femmes, cette relation n'a pas été statistiquement signifiante", assure en effet le Pr Alberto Ascherio, de la Harvard School of Public Health de Boston. Pour arriver à ce résultat, il a suivi avec son équipe, 125 000 femmes et hommes de plus de 50 ans. Pendant 14 ans, les chercheurs ont observé leur style de vie, et la place du sport dans leur quotidien. Conclusion, un homme qui fait de l'exercice régulièrement - et depuis son adolescence - diviserait par deux son risque de développer la maladie.
Mais une femme, non. A ce jour, les auteurs ne connaissent toujours pas la raison de cet état de choses. Un point leur paraît cependant irréfutable : l'activité physique protège les cellules cérébrales, particulièrement celles qui produisent la dopamine. Or ce sont là justement, les cellules détruites par la maladie. D'après le Pr Ascherio, "cette découverte est vraiment prometteuse. Car elle suggère que le sport pratiqué de façon régulière peut contribuer à prévenir la maladie de Parkinson. Même si bien sûr, des études complémentaires sont indispensables pour comprendre le mécanisme qui aboutit à ce résultat." En attendant, chaussez vos baskets !
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le jeu vidéo peut devenir un outil de repérage de la maladie d'Alzheimer
Et si un jeu vidéo pouvait contribuer au diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer ? C’est le pari d’Antoine Coutrot, chercheur CNRS, liant intelligence artificielle, neurosciences ...
La dépression ciblée au millimètre près grâce à des ultrasons
La dépression est la maladie psychiatrique la plus fréquente dans le monde. En France, elle touche environ une personne sur cinq au cours de sa vie. Cette maladie peut entraîner de nombreuses ...
Une nouvelle voie entre les neurones et les troubles cognitifs
Des scientifiques de Johns Hopkins Medicine affirment avoir déterminé comment une molécule de la surface des cellules cérébrales façonne le comportement de certains neurones. La recherche, publiée ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 79
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :