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Une nouvelle technologie d'imagerie pour détecter les maladies pulmonaires
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Une équipe de chercheurs chinois a mené la première expérimentation d’imagerie par résonance magnétique (IRM) associée à du gaz sur des patients atteints de maladies pulmonaires. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 2,2 millions de personnes décèdent chaque année d’un cancer en Chine et le cancer des poumons est désormais le cancer le plus souvent diagnostiqué chez les hommes chinois. Le nombre de personnes atteintes de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), d’asthme ou de pneumoconiose, a également augmenté en Chine ces dernières années.
La détection précoce et précise de ces maladies pulmonaires augmente considérablement les chances de réussite des traitements médicaux. C’est dans ce but qu’une équipe de chercheurs de l’Institut de physique et mathématiques de Wuhan de l’Académie des sciences de Chine a récemment mené cette première expérimentation.
Actuellement, la tomodensitométrie (CT-scan) et la tomographie par émission de positons (PET) sont les principales techniques utilisées afin d’obtenir des images des poumons. Cependant, ces techniques reposent sur un rayonnement (rayons X et positons), ce qui représente un risque supplémentaire pour la santé du patient et elles ne fournissent pas toutes les informations nécessaires à l’évaluation du fonctionnement des poumons tels que les échanges de gaz.
L’IRM conventionnelle, basée sur l’utilisation de protons, peut quant à elle être très utile pour représenter la structure et le fonctionnement du cerveau et d’autres organes mais ne peut pas donner une image correcte des poumons. En effet, les poumons se composent de beaucoup d’espaces vides remplis d’air qui ne donnent pas de signal détectable et le tissu est fait d’alvéoles qui ont une densité très faible en protons.
Les chercheurs de l’Institut de physique et mathématiques de Wuhan ont travaillé sur une technique utilisant l’IRM associée à des gaz nobles hyperpolarisés, c’est-à-dire fortement aimantés permettant d’amplifier le signal de la résonance magnétique nucléaire. La clé de leur recherche serait l’utilisation du gaz 129Xe (un isotope du gaz noble xénon).
Grâce à ce gaz, les chercheurs auraient obtenu des images détaillées capables de cartographier les poches d’air dans les poumons et de qualité nettement supérieure à l’IRM traditionnelle. Cette nouvelle technologie pourrait donc devenir un excellent outil pour l’étude des poumons et pour le diagnostic des maladies pulmonaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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