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Une nouvelle méthode de détection du cancer du sein
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Si, si, c'est bien une première mondiale. Le Senobright est le fruit de dix années de recherches et de développement menés par General Electric Healthcare, entreprise américaine, pionnière en mammographie, examen de référence pour le dépistage du cancer du sein.
Avant d'être commercialisé, et pour la première fois à Armentières, l'engin est passé par un site clinique d'évaluation en France : l'Institut Gustave Roussy (IGR) de Villejuif, centre anticancéreux de renom. « Le docteur Clarisse Dromain a procédé aux études cliniques qui ont montré que grâce à l'angiomammographe, on détecte mieux les cancers du sein qu'avec un mammographe, indique Édouard Poncelet, chef du service d'imagerie de la femme au Centre hospitalier universitaire et membre de l'équipe armentiéroise. L'angiomammographe détecte autant qu'une IRM, mais avec davantage de spécificités. »
Comprenez qu'il donne davantage d'informations... Un mammographe produit une image sur laquelle apparaissent les vaisseaux sanguins et des « taches » pouvant indiquer un danger. L'angiomammographe de General Electric permet de déceler, via une image spectrale et l'injection d'un produit iodé, si ces traces présentent, ou pas, des foyers de calcification, d'hypervascularisation et donc des tumeurs malignes. La biopsie est ensuite pratiquée à dessein.
Le docteur Poncelet ajoute : « Avec l'IRM, on avait beaucoup de fausses images, pour des lésions bénignes. Le Senobright entre donc en compétition avec l'IRM sur le dépistage du cancer du sein. Mais il a l'avantage d'être couplé avec le mammographe numérique à capteur plan* qui produit moins d'irradiations et une meilleure qualité d'image. C'est, sans doute, moins traumatisant. » Pour autant, l'IGR poursuit actuellement une étude pour déterminer, cliniquement, si les performances du Senobright sont équivalentes à celle de l'IRM.
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- Publié dans : Médecine
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