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La nouvelle génération d'anti-inflammatoires démontre son efficacité
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Une nouvelle génération d'anti-inflammatoires permettrait de réduire jusqu'à 54 % la fréquence des complications digestives de ces traitements. Un peu plus d'un an après leur mise à disposition du corps médical, le Pr Maxime Dougados, du CHU Cochin-Port-Royal à Paris, a dressé au cours des Entretiens de Bichat un premier bilan de l'utilisation des Coxibs. Ces nouveaux médicaments paraissent en effet devoir bouleverser le traitement de certaines maladies rhumatismales, l'arthrose notamment. Ce n'est un mystère pour personne : les anti-inflammatoires non stéroïdiens - ou AINS - sont très efficaces contre la douleur. En revanche, ils provoquent souvent des effets indésirables à caractère digestif. Les douleurs gastriques, les ulcères voire les hémorragies digestives provoquées par ces traitements sont des accidents trop fréquents. Une méta-analyse réalisée dans le cadre des hôpitaux universitaires de Genève, l'étude Tramer, a ainsi montré que sur 1 220 patients traités par AINS pendant deux mois ou plus, l'un au moins décède alors qu'il ne serait pas mort s'il avait suivi un autre traitement. Cette étude a pris en compte les dossiers de pratiquement 1,2 millions de malades. Or ses auteurs estiment que ces chiffres, transposés à la France, correspondraient à 2 000 morts par an ! Le Pr Dougados cite une étude américaine portant sur 8 076 malades traités pendant 13 mois. D'après celle-ci, le risque d'ulcère gastrique et de complications digestives graves est réduit de 54% chez les patients traités avec un Coxib en comparaison de ceux traités avec un AINS conventionnel. Pourquoi ? Parce qu'ils bloquent une enzyme responsable de l'inflammation articulaire -la Cox-2 - mais n'interviennent pas sur le métabolisme d'une autre enzyme - la Cox-1 - qui contribue à protéger la muqueuse gastrique.
HealthandAge.com :
http://www.healthandage.com/newsletter/npf.htm
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- Publié dans : Médecine
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